Le premier ministre Legault s’est présenté à`17 heures, ce 30 décembre pour un point de presse que plusieurs anticipaient. Accompagné du directeur national de la santé publique, Horacio Arruda, ainsi que du ministre de la Santé, Christian Dubé, il a annoncé des modifications aux mesures en place.
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« Hier, il n’a jamais eu autant de cas que depuis le début de la pandémie », a-t-il mentionné en début de point de presse. Il a poursuivi en soulignant qu’il y avait un risque, durant les prochaines semaines, que le nombre d’hospitalisations dépasse la capacité. Ce qui nous amènerait, éventuellement, à ne plus être capables de soigner tout le monde au Québec. « La situation évolue rapidement. Comme décideurs, nous avons la responsabilité d’agir. Ce soir, malheureusement, nous allons donner un grand coup ».
Salles des restaurants fermées
Les restaurateurs pourront continuer d’offrir la livraison et il sera toujours possible de se présenter pour récupérer son repas, mais devront fermer les salles à manger.
Rassemblement interdit
« Les rassemblements privés, dans les maisons, ne seront plus permis à partir de demain », mentionne Legault, avant de préciser que les personnes seules pourront se joindre à une autre bulle en plus de recevoir l’aide de leurs proches aidants.
Couvre-feu
Dès le 31 janvier 2021, un couvre-feu sera effectif de 22 heures à 5 heures. Le premier ministre précise que ceux qui contreviennent au couvre-feu seront passibles d’une amende, variant entre 1000$ et 6000$.
Écoles fermées
Le retour en classe prévue pour le 10 janvier, est retardé, jusqu’au 17 janvier. Le ministre Dubé a précisé que des annonces spécifiques seront faites, dans les prochains jours.
Fermeture des commerces le dimanche
Jusqu’au 16 janvier inclusivement, les commerces seront fermés le dimanche.
Pire ici, qu’ailleurs?
« Quand on regarde la situation, Dieu sait qu’on regarde les chiffres, hier nous avons eu un record, partout. Si on regarde les hospitalisations, par million d’habitants, actuellement, nous avons la moitié moins de cas d’hospitalisations qu’aux États-Unis. La situation que nous regardons en Ontario, on est à peu près au même niveau concernant les soins intensifs. On est à 130 et eux à 200. Le nombre de cas, ça dépend combien on fait de tests. Il faut être prudent, lorsqu’on compare. Il n’y a pas de raison de croire qu’on est pire ici, qu’ailleurs », explique Legault.