Zones inondables : la Ville proactive | VIVA MÉDIA Skip to main content

La Ville de Salaberry-de-Valleyfield tient à rassurer ses citoyens quant aux dernières modifications de la carte instituant une zone d’intervention spéciale (ZIS) décrétée hier par le gouvernement du Québec.

(Photothèque)

« C’est avec beaucoup d’étonnement que nous avons pris connaissance de la nouvelle carte publiée par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) concernant la zone d’intervention spéciale, puisque nous devions être exclus en totalité. Selon des informations recueillies auprès du MAMH, il s’agirait d’une carte ajustée, mais non finale. Des correctifs seraient donc effectués progressivement, avec la réception des demandes d’ajustement. Ces demandes peuvent être déposées jusqu’au 19 août », a déclaré le maire, Miguel Lemieux.

Malgré le fait qu’aucun terrain développable ou développé de Salaberry-de-Valleyfield ne fasse partie des trois critères établis (être situé dans une zone inondable 0-20 ans, avoir été inondé en 2017 ou en 2019), de larges portions du territoire campivallensien demeurent encore assujetties à la ZIS. C’est pourquoi une carte sera produite et transmise au MAMH, afin de préciser la limite de la ZIS souhaitée par la Ville de Salaberry-de-Valleyfield.

« Depuis cette nouvelle publication, je suis en contact étroit avec le député de Beauharnois, monsieur Claude Reid, qui m’offre sa pleine collaboration. Nous continuerons de travailler ensemble, afin que les ajustements soient apportés le plus vite possible », a précisé le maire.

Préoccupée par les inquiétudes de ses citoyens, la Ville de Salaberry-de-Valleyfield veillera à communiquer les mises à jour sur le dossier.

La zone d’intervention spéciale

Au total, 783 municipalités sont visées par la ZIS, où est instauré un moratoire sur la construction de nouveaux bâtiments et sur la reconstruction de bâtiments détruits par une inondation. Notons que, dans la version ajustée de la carte, le territoire inondé par les crues printanières de 2017 et de 2019 a été délimité sur la base de photos aériennes et de relevés terrain. En l’absence de ces sources d’information, les images de télédétection satellitaire ont été utilisées en superposant les images de 2017 et de 2019.

Mona Rochon

Journaliste

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