Le 19 juin dernier, madame Pauline Marois, ancienne Première ministre du Québec a assisté à une conférence de presse, via Zoom, visant à dévoiler une pivoine en son honneur.
L’horticulteur, ancien maire de Salaberry-de-Valleyfield de 1983 à 1986, est très fier de cette très grande pivoine qui s’élève au-dessus des autres fleurs. « C’est une pivoine que nous avons créée. Depuis 9 ans, nous avons l’occasion de travailler dessus. On a utilisé 684 semis pour en dessiner une. On a commencé par la faire germer. Et, les plantules quand ils ont commencé à pousser, on s’est aperçu qu’il y en avait une qui sortait de l’ordinaire. Madame Marois, moi ça fait des années que je la connais. J’avais l’occasion de la servir lorsque je travaillais au IGA à l’île Bizzard. C’était la dame qui demandait toujours que des produits québécois. (Madame Marois est intervenue pour souligner qu’elle se demandait où elle l’avait vu). Maintenant, vous avez une pivoine qui a été créée au Québec, par un petit québécois qui a ça bien à cœur. La Pivoine, c’est la reine des Fleurs. C’est connu internationalement. C’est avec un grand plaisir que je vous l’offre. La première division que nous allons faire, elle sera pour vous », a souligné avec émotion monsieur Mooijekind
L’événement qui comptait une quarantaine de convives en ligne ou sur place, dont Maude Laberge, préfète de la MRC de Beauharnois-Salaberry, Miguel Lemieux, maire de Salaberry-de-Valleyfield, et Réjean Dumouchel, maire suppléant de Saint-Stanislas-de-Kostka. Également, parmi les participants Zoom, notons la présence de plusieurs députés du Bloc Québébois. « Une fleur parmi les fleurs », a mentionné madame Vivian Barbot, ancienne députée à la Chambre des communes.
« C’est tellement beau. La Pauline, proclame haut et fort son indépendance… déjà ça, j’aime ça. Savez-vous, il y a une chose que j’aime. C’est rare qu’on aime se faire nommer comme La Pauline, mais dans ce cas-ci, j’aime ça parce que c’est tellement beau, c’est tellement une belle intention. Avoir travaillé si fort pendant tout ce temps. Dix ans, c’est long dans une vie. Et, avoir imaginé cette merveille qu’est la pivoine. Je suis très honorée. C’est un immense plaisir que vous me faites. J’aime les fleurs, j’aime les jardins. La pivoine, je vais la mettre partout! Un jour, je vais prendre des photos et vous les envoyer, monsieur Mooijekind, mais je vais faire autre chose ; je vais surtout aller vous voir chez vous. Nous allons sortir de cet épisode tellement terrible dans nos vies et je vais aller voir votre Pivoinerie. Merci à monsieur Mooijekind, à Claude (DeBefeuille) et à tous ceux qui sont là aujourd’hui. Encore une fois, vous me faites un honneur et un plaisir. Je suis une femme qui aime la vie, qui aime les fleurs et quelque part, on se perpétue aussi à travers la nature », a mentionné madame Pauline Marois.
Sur son certificat d’homologation qui décrit la pivoine, écrit par une résidente du coin Joceline Hudon, on peut y lire « Inspirée par la force et la conviction de sa muse, la Pauline proclame haut et fort son indépendance en ouvrant largement ses pétales. Toute droite sur sa tige, la Pauline résiste au vent et disperse ses étamines devenues pivoine pour couvrir les champs comme la militante prenant possession de son pays ». Cette très grande pivoine exclusive, née d’une hybridation, a été enregistrée en février dernier auprès de l’American PeonySociety.
