Une fermeture qui a nécessité une importante réflexion | VIVA MÉDIA Skip to main content

Le 10 janvier prochain, le pont Larocque, qui relie Salaberry-de-Valleyfield et Saint-Stanislas-de-Kostka sera fermé à la circulation pour une période de 2 mois. Or, il ne faut pas croire que cette fermeture se fera sans que les instances concernées aient prévu l’imprévisible.

Le pont Larocque sera fermé à la circulation dès le 10 janvier prochain. (Photothèque)

Il en passe des véhicules chaque jour sur le pont Larocque. Que ce soit pour entrer à Salaberry-de-Valleyfield en provenance du Haut-Saint-Laurent, pour se diriger vers la frontière américaine ou encore pour visiter des proches, les raisons sont multiples pour emprunter la structure qui est entrée en fonction en 1932 et dont la future fermeture a pour but de remplacer les câbles de contrepoids.

Circulation

Plutôt que d’emprunter le pont Larocque, les usagers de la route devront faire un détour vers le pont de Saint-Louis-de-Gonzague ou le tunnel de Melocheville. Cette réalité touchera également les différents services d’urgence.

La Municipalité de Saint-Stanislas-de-Kostka étant située dans la MRC de Beauharnois-Salaberry, c’est la Sûreté du Québec de ce secteur qui assure une présence dans ce secteur. Le poste principal est situé à Salaberry-de-Valleyfield et un bureau satellite à Sainte-Martine. Puisque le délai de réponse pourrait s’avérer plus long en raison du détour, rien ne semble exclus pour assurer la sécurité.

« Les citoyens n’ont pas à s’inquiéter, précise Valérie Beauchamp, responsable aux communications avec les médias pour la Sûreté du Québec. Il y a eu des rencontres d’organisées et l’ensemble du territoire continuera d’être desservit par les policiers de la Sûreté du Québec de la MRC de Beauharnois-Salaberry. Il y aura possiblement une augmentation du nombre de patrouille et si une situation d’urgence survient, les policiers de poste de la Sûreté du Québec d’Ormstown pourraient aussi intervenir. »

Lorsqu’il est question de sécurité, impossible de ne pas penser aux transports en ambulance. L’ensemble des véhicules d’urgence devront également emprunter le détour. En temps ordinaire, les citoyens de Saint-Stanislas-de-Kostka, Sainte-Barbe, Saint-Anicet sont dirigés vers l’Hôpital du Suroît. Dès le 10 janvier, la réalité pourrait changée.

Jade St-Jean, conseillère cadre aux communications externes, relations médias et ministérielles à la direction des communications et des affaires publiques au Centre intégré de Santé et de Services sociaux de la Montérégie Ouest explique qu’un plan sera bientôt présenté pour assurer le bon fonctionnement des opérations pendant la fermeture du pont Larocque.

« Nous avons été informés de la situation au cours des dernières semaines et nous sommes activement en train de préparer le plan de contingence en collaboration avec nos partenaires pour minimiser les impacts sur la clientèle afin d’assurer des services sécuritaires à la population pendant la période de fermeture du pont. Nous présenterons présenterons les détails du plan dans les prochaines semaines », explique Mme St-Jean.

Le député de Beauharnois, Claude Reid, confirme avoir assisté à quelques rencontres en prévision de la fermeture du pont Larocque. « Plusieurs intervenants ont été consultés, assure M. Reid. Il y aura des ajustements qui seront faites en fonction des réalités. Prenons par exemple l’Hôpital Barrie-Memorial, il n’y a pas d’unité de traumatologie. Je sais que la Sûreté du Québec et la direction de la Coopérative des techniciens ambulanciers de la Montérégie (CETAM) ainsi que le CISSSMO ont tous été consultés. »

M. Reid ajoute que la Voie Maritime du Saint-Laurent a travaillé en collaboration avec le ministère des Transports du Québec (MTQ) dans ce dossier. « La Voie Maritime du Saint-Laurent est responsable du pont Larocque. Cependant, le MTQ a procédé au plan de mise en place de la signalisation qui sera installée. »

Steve Sauvé

Journaliste

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