Un phoque se prélasse à Beauharnois | VIVA MÉDIA Skip to main content

La présence d’un phoque a été observée le lundi 8 janvier dans les eaux du lac Saint-Louis à Beauharnois.

Selon l’homme qui a fait l’observation, le phoque est resté plus de 2 h sur une couche de glace avant de replonger dans le lac Saint-Louis.
(Photo Michel Langlois)

Ce n’est pas tous les jours qu’un phoque peut être observé dans la région. Effectivement, le mammifère est loin de son secteur habituel. Toutefois, chaque année, le Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins (RQUMM) reçoit des signalements pour des phoques qui sont aperçus.

Bien qu’ils soient des mammifères marins, les pinnipèdes accomplissent plusieurs activités essentielles à leur survie hors de l’eau et ce, peu importe la saison! En effet, sieste, mue, accouplement et mise bas se font sur la terre ferme.

Certaines précautions doivent être prises afin d’observer un phoque. Dans un premier temps, il est primordial de garder une distance d’au moins 100 mètres. Cela permet ainsi au phoque de se reposer et se déplacer sans entraves. De plus il ne faut en aucun temps tenter de repousser l’animal dans l’eau, de tenter de le toucher ou pire de le nourrir. Sa survie dépend de sa capacité à s’alimenter par lui-même de proies fraiches.

Ne pas déranger

En mars 2023, un phoque avait été aperçu à Notre-Dame-de-L’Île-Perrot. À ce moment, VIVA MÉDIA avait contacté un expert. Celui-ci suggérait aux intéressés d’observer de loin et il avait insisté sur le fait qu’un phoque peut se déplacer rapidement et être imprévisible.

De plus en plus fréquent

Bien qu’il soit peu fréquent d’observer des phoques en région métropolitaine, ils font régulièrement des apparitions hors de leurs secteurs habituels. Plusieurs espèces de phoques fréquentent le Saint-Laurent, et il arrive parfois que certains individus, souvent des jeunes, s’aventurent plus haut dans le fleuve, et même dans des rivières. Certaines espèces s’adaptent assez bien en eaux douces, mais, comme ils se retrouvent dans un environnement différent auquel ils sont habitués, il est important d’adopter de bonnes pratiques de cohabitation avec ces individus.

(Photo Michel Langlois)

Steve Sauvé

Journaliste

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