C’était soir de première à la salle Albert-Dumouchel le mercredi 28 février. Pour l’occasion, les gens étaient invités au visionnement du documentaire Salaberry-de-Valleyfield : 150 ans.
Produit par les Productions Via le monde, le documentaire d’une durée approximative de 35 minutes permet d’en apprendre énormément sur l’histoire et le développement de Salaberry-de-Valleyfield.
« C’est beau, ça rappelle des souvenirs, souligne Michel Richard, un citoyen rencontré à la fin de la production. J’ai vu des bâtiments qui me rappellent mon enfance. Mes parents se sont rencontrés à la Montréal Coton. Exactement comme c’est expliqué dans le film, à une certaine époque, tout le monde connaissait quelqu’un qui travaillait là. »
Mémoire collective
L’œuvre ne sera évidemment pas en nomination à Cane. Or, il pourrait remporter le prix « Gardien de l’histoire campivallensienne ». Le documentaire a été pensé et imagé à la perfection, aucune époque du développement n’a été oubliée. « Je n’ai pas grandi ici, confirme Nicole Prégent. J’ai déménagé ici en 1971 parce que mon mari avait trouvé un travail à Valleyfield. J’ai élevé mes enfants ici et je suis fière de dire que je suis résidente de Salaberry-de-Valleyfield. J’ai vu la ville prendre forme. À l’arrivée de Denis Lapointe, c’était plate ici. Ce maire est le grand responsable de la vitalité et du développement de Salaberry-de-Valleyfield. Il n’obtient pas suffisamment le crédit qui lui revient. C’est un visionnaire cet homme. »
À la suite de la présentation du documentaire, la scène de la salle Albert-Dumouchel s’est transformée en plateau de discussion afin d’accueillir la juge à la retraite Odette Perron, Jean-Pierre Leduc et le poète Jean-Paul Daoust.
Dans les prochaines semaines, le documentaire sera présenté sur NousTV. Par la suite, il sera disponible sur le site internet du 150e de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield ainsi que sur la chaine YouTube.