Les beaux jours de Rio Tinto à Beauharnois sont choses du passé. L’entreprise, dont le siège social est situé Londres au Royaume-Uni, a avisé ses employés le lundi 26 octobre que le l’usine de Beauharnois cessera ses activités le 31 octobre.
Afin de justifier cette fermeture, l’entreprise minière parle de la baisse considérable de son calepin de commandes depuis les 18 derniers mois. Comme l’explique Simon Letendre, responsable aux communications avec les médias pour Rio Tinto, la compétition est féroce dans le domaine.
« En raison de la forte compétition sur le marché des petits lingots de fonderie et d’un faible carnet de commandes pour ce produit, nous devons procéder à la fermeture du site de Beauharnois pour une durée indéterminée, explique M. Letendre. La production cessera le 31 octobre. Nous allons accompagner la trentaine d’employés-cadres et syndiqués touchés par cette décision. »
Des discussions avec la partie syndicale se tiendront pour définir les alternatives qui s’offriront aux employés. Rio-Tinto dispose de plusieurs installations de production d’aluminium au Saguenay–Lac-Saint-Jean et il pourrait y avoir des opportunités de ce côté.
En opération depuis 2008, le centre de coulée de Beauharnois produit des petits lingots de fonderie, qui sont principalement utilisés dans l’industrie automobile. « Au cours des derniers mois, nous avons constaté une forte compétition dans ce marché, notamment en provenance de la Russie et du Moyen-Orient. Dans le contexte actuel, ce n’était plus possible de poursuivre nos opérations à Beauharnois.