Présence de moisissure au bureau de la CNESST de Valleyfield | VIVA MÉDIA Skip to main content

En télétravail depuis mars dernier en raison de moisissures apparentes sur un plafond du sous-sol à l’intérieur du bâtiment où sont situés les bureaux de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), les travailleurs ont reçu la consigne que leur présence est de nouveau obligatoire. Cependant, le syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) tente de trouver des solutions. Situation particulière…

Les bureaux de la CNESST à Salaberry-de-Valleyfield sont situés au 9 rue Nicholson. (Photo Steve Sauvé)

C’est à la suite de l’inspection du sous-sol par un inspecteur de la CNESST que la décision de retourner les travailleurs à la maison a été prise. Difficile d’imaginer pareille situation, puisque l’inspecteur fait aussi partie des employés dont le bureau était situé dans l’édifice où la moisissure a été découverte. À la suite de l’inspection, rapidement le bureau de la CNESST a été fermé et les employés se sont retrouvés en télétravail forcé.

Comme l’explique Guillaume Bouvrette, président du SPGQ il faut trouver une solution. « Le plafond a été nettoyé en surface, mais rien de plus, dit M. Bouvrette. La source du problème est encore présente. Le 9 août dernier, il y a eu des infiltrations d’eau en raison des pluies. La moisissure est encore là. Je suis convaincu que les travailleurs peuvent être relocalisés ailleurs rapidement. »

La CNESST a déjà fait savoir que le bureau de Salaberry-de-Valleyfield déménagera à la fin de son bail, soit en 2026. « Au total, il y a près de 100 personnes qui ont l’obligation par la CNESST de travailler là à raison de deux jours par semaine. Les gens ne veulent pas retourner travailler là et c’est compréhensible. Notre objectif n’est pas de faire mal paraitre la CNESST, mais c’est de trouver une solution. »

Les travailleurs de la CNESST disposent d’un recours. Ils peuvent déposer une plainte à la CNESST. « À ce moment, la CNESST doit agir comme commission et non comme employeur. Le plus particulier est qu’un employé a déjà été indemnisé par la CNESST pour exposition à de la moisissure à ce bureau », précise le président du SPGQ.

Situation jugée adéquate par la CNESST, les travailleurs de la CNESST ont l’obligation de retourner en présentiel au bureau, et ce, même si la source du problème est encore présente.

Steve Sauvé

Journaliste

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