Des citoyens inquiets de constater la présence de pierres sur le terrain du Service des travaux publics à Salaberry-de-Valleyfield ont contacté VIVA MÉDIA avec la prétention que celles-ci avaient été enterrées et provenaient de la démolition de l’ancien édifice qui abritait les Chevaliers De Colomb.
À la suite d’une vérification auprès de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield, il est possible d’apprendre qu’aucune pierre n’a été enterrée sur le terrain de la rue Hébert. Bien au fait que cette procédure est illégale, Magali Joube, Agente aux communications à la Ville de Salaberry-de-Valleyfield confirme que les pierres aperçues par les citoyens ont simplement été oubliées lors d’un transport.
« Lors de la démolition de l’édifice des Chevaliers De Colomb, les pierres ont été conservées pour leur valeur et entreposées dans un premier temps aux travaux publics, souligne Mme Joube. Puis, elles ont été déplacées au dépôt à neige (accès rue Daoust). À ce moment-là, soit volontairement pour garder la pierre proche, soit par mégarde, des pierres ont été laissées sur place. »
Magali Joube insiste sur le fait que les pierres seront transportées prochainement et qu’en aucun temps elles ne seront enterrées. « La Ville, ses employés et les professionnels avec qui ils travaillent connaissent et respectent les règlementations. Nous veillons tous à optimiser les ressources pour l’environnement, mais aussi parce que c’est plus économique. Les citoyens peuvent être rassurés en la matière et dormir sur leurs deux oreilles. »
Certains croient que les pierres installées sur les bâtiments du parc Sauvé et pour le chalet du parc Salaberry proviennent justement de celles qui ont été récupérées lors de la démolition des Chevaliers De Colomb. Mais, même si cela était dans le plan initial pour le parc Salaberry, la réalité a fait place à un autre constat. « Effectivement, ces pierres devaient servir à la construction du chalet du parc Salaberry, indique l’agente aux communications. Cependant, le projet a avorté, car les pierres sont trop lourdes. Cela nécessitait une dalle beaucoup plus conséquente. Les travaux étaient jugés inutilement complexes par les architectes. »