L'usine d'épuration était à sa pleine capacité | VIVA MÉDIA Skip to main content

Au plus fort des pluies torrentielles qui se sont abattues sur la région le vendredi 9 août, l’usine de traitement des eaux de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield a enregistré un débit de 112 millions de litres en une journée.

Selon les données météorologiques disponibles, il est tombé plus de 170 mm de pluie en moins de 8 h. En temps ordinaire, l’accumulation de plus pour tout le mois d’août se situe entre 80 et 90 mm, soit une moyenne de moins de 3 mm par jour.

En pareille situation, la Ville de Salaberry-de-Valleyfield ne pouvait en faire plus. Comme l’explique Valérie St-Onge, conseillère en communications au Service des communications et des relations publiques à la Ville de Salaberry-de-Valleyfield, lorsque la capacité est atteinte par nos stations de pompage, l’excédent se conclut en surverse. « Vendredi dernier, la capacité nominale de notre usine d’épuration a été atteinte », indique Mme St-Onge.

Certains secteurs semblent avoir été plus touchés que d’autres. Mais, aucun n’a été épargné. « Même s’il est vrai que l’ampleur a été variable selon les secteurs, notre réseau, tout comme celui de bien d’autres villes de la province, n’a pas été capable d’absorber une aussi grande quantité d’eau en aussi peu de temps, assure la conseillère en communications. Le réseau s’est trouvé en surcharge et n’a pas eu la capacité de capter le volume d’eau qui lui était demandé. »

Valérie St-Onge ajoute que plusieurs autres facteurs additionnels ont pu causer ces refoulements et expliquer les différences entre les secteurs, y compris la topographie locale, la capacité des différentes stations de pompage réparties dans la ville, la nature du sol et l’état des systèmes internes de plomberie des résidents, comme les clapets anti-retour.

« Notre réseau comprend une variété de tailles de tuyaux adaptées aux différentes exigences de chaque secteur de la ville. Il est important de souligner que nous avons pris toutes les mesures nécessaires pour minimiser les impacts des inondations, y compris une vigie active de nos équipes municipales sur le terrain et à nos usines, des inspections du système et des interventions proactives, mais une météo aussi extrême a été hors de notre contrôle vendredi dernier », conclut Mme St-Onge.

Steve Sauvé

Journaliste

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