C’est confirmé, une manifestation se déroulera devant le Centre d’hébergement de soins longue durée, Dr Aimé-Leduc le samedi 8 avril à 10 h. Les résidents espèrent recevoir l’appui de la population.
Geneviève Boivin, résidente du CHSLD Dr Aimé-Leduc, situé au 80 rue du Marché à Salaberry-de-Valleyfield invite la population à venir les soutenir lors de la manifestation du 8 avril prochain. (Photo Steve Sauvé)
C’était un secret de polichinelle. Les résidents du CHSLD Dr Aimé-Leduc rencontrés par VIVA MEDIA la semaine dernière désiraient passer à la vitesse supérieure. Pour eux, plus question de voir la qualité des soins diminuée. « Nous le faisons pour nous, pour les prochains résidents et pour le personnel en place, confirme Geneviève Boivin. Nous souhaitons conserver le personnel en place. »
Mme Boivin estime qu’une cinquantaine de personnes participeront à la manifestation. « Nous avons nos pancartes, dit-elle. Nous allons descendre dans le stationnement sur la rue du Marché et nous nous rendrons jusqu’au coin du chemin Larocque et de la rue du Marché. »
Évidemment, ce ne sera pas facile pour l’ensemble des résidents de participer à la manifestation. Toutefois, Mme Boivin explique que des aidants naturels, des membres de la famille des résidents et évidemment des résidents du CHSLD Dr Aimé-Leduc seront présents. D’ailleurs, la population est aussi invitée à appuyer la manifestation en se présentant sur place le 8 avril prochain.
« Nous devons agir. C’est toujours nous qui en payons la note. Là, c’est assez. La nouvelle gestionnaire n’est pas parlable. Le seul mot que la direction a dans la bouche c’est coupure. On veut conserver les travailleurs qui sont ici depuis longtemps afin d’avoir une certaine stabilité. Là, ce ne sera pas le cas. Nous serons encore pris avec du personnel qui proviendra d’agence. C’est particulier qu’ici, la qualité de vie des résidents passe après les coupes budgétaires. »
Claude Reid réagit
Jamais au Québec, des patients se sont ainsi mobilisés. Questionné à cet effet, le député de Beauharnois, Claude Reid explique qu’il compte être actif dans le dossier en communiquant rapidement avec le Centre intégré de Santé et de Services sociaux de la Montérégie Ouest et avec le cabinet du ministre de la Santé.
Le Service des communication du CISSSMO a été contacté par courriel afin d’avoir les impressions de la direction. Toutefois, en raison du délai serré pour la publication, aucun retour n’a eu lieu.