Lorsque surviennent des négociations syndicales, il arrive que des décisions doivent être prises et c’est ce que vient de faire la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec-FIQ. Dès le 19 septembre, la FIQ demande à ses membres de refuser de faire des heures supplémentaires.
Le temps supplémentaire se vit quotidiennement à l’Hôpital du Suroît à Salaberry-de-Valleyfield. (Photothèque)
Déjà grandement affecté par un manque de personnel, l’Hôpital du Suroît risque de connaitre des heures sombres. Il n’est pas rare que les travailleurs de la santé, membres de la FIQ restent en temps supplémentaire. En fait, cela arrive quotidiennement. Le moyen de pression qui
Pour Julie Bouchard, présidente de la FIQ, le gouvernement ne laisse aucune autre option que celle de prendre des mesures plus drastiques. « Par son entêtement, le gouvernement nous laisse sans autre option que de déployer des mesures plus drastiques, telles que l’arrêt complet du temps supplémentaire. Les professionnelles en soins, qui tirent la sonnette d’alarme depuis des mois, ne seront pas réduites au silence par des promesses creuses et des manœuvres déconnectées de la réalité », dénonce Mme Bouchard tout en ajoutant que les propositions de Mme LeBel peuvent sembler séduisantes pour ceux et celles qui méconnaissent le réseau, mais elles se révèlent inadéquates et irréalistes pour celles qui y travaillent quotidiennement.
Toujours selon la FIQ, le gouvernement tente désespérément de séduire les quelque 80 000 membres (infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques) – avec des propositions sans substance.
« Il est grand temps que le gouvernement cesse de jouer avec les attentes des professionnelles en soins et propose des réponses sérieuses aux enjeux cruciaux de la mobilité et du respect de l’expertise. La FIQ continue sa lutte avec une détermination sans faille et refuse de se laisser berner par des promesses vaines », conclut la présidente de la FIQ.