Les conducteurs d’Autobus Venise, membre du Syndicat Unifor local 700, ont rejeté à l’unanimité l’offre patronale qui leur a été présentée le vendredi 7 juillet.
Avec un taux de participation de 95 % et un rejet à 100 %, le message envoyé par les conducteurs syndiqués ne laisse pas de place à l’interprétation selon le président syndicale, Sylvain Brisson. « Nous avions une rencontre avec les membres à 9 h et à 9 h 30, l’offre était rejetée à 100 %. Avec la proposition que nous avons reçue, l’employeur démontre qu’il ne prend pas les négociations au sérieux. Il nous offre moins en ce moment qu’il nous offrait au début des négociations. »
Devant le récent refus, Sylvain Brisson explique que les négociations sont désormais terminées. « Pour que l’on se rassoie, l’employeur devra nous arriver avec une offre sérieuse. En ce moment, il n’y a aucune date de prévue pour des rencontres. »
Les demandes des conducteurs sont un salaire de 23,05$ de l’heure et une garantie de 30 heures de travail par semaine. « Le gouvernement a donné une subvention à l’employeur il y a quelque temps, mentionne Sylvain Brisson. Plutôt que de s’en servir pour nous rémunérer, l’employeur a acheté des autobus au Mexique alors que Québec demandait d’acheter des autobus faits ici. Là, le gouvernement ne donnera pas d’autre subvention. »
Le conflit de travail perdure depuis le 3 avril dernier. À ce moment, le transport scolaire a été affecté à Salaberry-de-Valleyfield. Voilà qu’à la lumière des négociations, M. Brisson fait savoir que rien ne garantit qu’il y aura du transport en septembre prochain. « Les membres se tiennent et nos demandes sont raisonnables. Nous avons un mandat fort et nous attendrons que l’employeur nous contacte pour poursuivre les négociations », conclut M. Brisson.
