L’épouse, la maman, la grand-maman et la députée | VIVA MÉDIA Skip to main content

Inspirante, radieuse souriante et femme de convictions, ces adjectifs décrivent bien la députée de Salaberry-Suroît, Claude DeBellefeuille. Évidemment, l’élue est connue, mais lumière sur la conjointe, la mère, la grand-mère et l’amie.

Cette année, Claude DeBellefeuille a choisi son cadeau, un présent précieux, particulièrement pour une dame avec un agenda aussi rempli, avoir du temps.

Mme DeBellefeuille vient de souffler ses 60 chandelles. Pour son anniversaire, elle ne souhaitait pas une grande célébration. Cette année, c’est elle qui a choisi son cadeau, un présent précieux, particulièrement pour une dame avec un agenda aussi rempli, avoir du temps.

« J’ai décidé de m’accorder du temps pour voir des amis, dit Mme DeBellefeuille. C’est la partie la plus difficile dans une carrière en politique. En fait, c’est le plus gros sacrifice. Dans la vie, tu prends du temps pour tes enfants, pour ton conjoint, pour tes parents, mais il en reste peu pour les amis et pour soi. Jusqu’à présent, cette année, j’ai réussi à voir 3 amis pour soit diner ou souper. Je tente désormais de me garder une fin de semaine sur deux pour passer du temps avec mes proches. »

L’horticulture

Difficile de décrocher pour celle qui partage sa vie avec son conjoint depuis les 40 dernières années et dont trois enfants ont vu le jour de cette union. « Ce qui arrive réellement à me faire décrocher c’est l’horticulture. Rien ne me rend plus bien que de passer 4 heures dans ma plate-bande. J’aime travailler la terre. Lorsque je fais cela, j’oublie tout. Je suis centrée là-dessus. Ça m’apporte du bien-être. »

Lorsqu’elle a fait le saut en politique, des discussions ont eu lieu. « Je m’étais fait approcher une fois et j’avais refusé. À ce moment, ma fille Florence n’avait que 7 ans. Par la suite lorsque l’offre est revenue, j’ai rencontré une députée pour savoir si c’était possible de conjuguer vie de famille et vie politique. Devant sa réponse positive, j’en ai discuté avec ma famille et je me suis lancée. Encore aujourd’hui à la fin de chaque terme, je discute avec Maurice avant de continuer. Comme il souhaite que je sois heureuse et qu’il sait que je suis une femme de liberté, il m’encourage. »

Les larmes

À ses débuts, Mme DeBellefeuille prenait la route vers Ottawa avec la vision embrouillée par les larmes. « J’appelais ma petite dernière mon petit bébé scotch tape. Je crois avoir eu Florence sur moi pendant les 4 premières années de sa vie. C’est une petite fille qui avait besoin de ma présence. Pour elle, ça été difficile. Je quittais la maison en pleurant. »

Mme DeBellefeuille assure que la spontanéité est quelque chose qui n’existe pas en politique. « Dans ma vie, il faut que je planifie. Lorsque tu es députée, tu planifies de voir tes enfants, tes petits-enfants, de passer du temps avec ton mari. Maintenant, je suis meilleure dans l’équilibre travail et famille puisque je m’affirme plus là-dessus. Je suis donc plus en équilibre. »

Steve Sauvé

Journaliste

Leave a Reply