Le Royal 22e Régiment reçoit le plus grand des honneurs à Beauharnois | VIVA MÉDIA Skip to main content

L’un des honneurs les plus convoités d’une unité en marche est celui de se faire conférer les privilèges et la distinction du droit de cité. C’est ce qu’a autorisé le maire de Beauharnois, Bruno Tremblay, au Royal 22e Régiment.

Une cérémonie militaire s’est tenue face à l’Hôtel de Ville de Beauharnois le dimanche 8 septembre. Sur le coup de 14 h, un défilé du Royal 22e Régiment s’est mis en branle. Toutefois, le directeur du Service de police de Châteauguay a intercepté le convoi militaire et le commandant du 4e bataillon Royal 22e Régiment, le lieutenant-colonel Jacques Nicolas a dû se présenter à l’Hôtel de Ville afin d’obtenir le droit de cité.

Bien qu’il soit question d’une cérémonie protocolaire, afin de célébrer le 150e anniversaire de fondation du 4e Bataillon du Royal 22e Régiment, des centaines de personnes se sont massées en bordure de la rue Ellice. À la suite de la cérémonie, le Royal 22e Régiment à défiler dans la ville, tambours battants, drapeaux flottants et baïonnettes fixées aux canons.

Seule une unité qui a entretenu de longues et heureuses relations avec une ville reçoit le droit de cité. C’est le cas pour le 4e Bataillon puisqu’il a été présent pendant plus de 100 ans dans plusieurs municipalités de la région.

« Nous sommes heureux et honorés de participer à cet événement historique et d’accorder le droit de cité au Royal 22e Régiment, précise le maire de Beauharnois, Bruno Tremblay. Cela nous rappelle que nous avions des citoyens-soldats à Beauharnois et que la Milice sédentaire de la Division de Beauharnois a participé de belle façon au côté de Charles-Michel de Salaberry lors de la Bataille de la Châteauguay du 26 octobre 1813. »

Droit de Cité

Le droit de cité signifie l’octroi du privilège de défiler dans une ville. Comme c’est le cas d’un si grand nombre de nos traditions, cette coutume remonte à plus de trois siècles dans l’histoire militaire britannique.

Le droit de cité évoque même une époque encore plus lointaine, lorsque les villes étaient entourées de murs et que leurs portes étaient fermées autant aux amis qu’aux ennemis, aux ennemis pour des raisons évidentes et aux amis jusqu’à ce que les autorités municipales soient sûres de la bonne conduite des soldats et informées de l’objet de la présence du régiment cherchant à entrer dans la ville. Aujourd’hui, cette cérémonie évoque le rituel qui devait se dérouler à l’époque où les troupes en marche n’avaient pas de casernes et devaient loger dans les villes pour la nuit.

Steve Sauvé

Journaliste

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