Le contrat de gestion animalière cause des frictions à Beauharnois

Lors de la séance ordinaire du conseil municipal de la Ville de Beauharnois qui s’est déroulée le mardi 20 août, Sabrina Gilbert, propriétaire de Chaby et chiens est allée questionner les membres du conseil sur le contrat de 246 000 $ qui a finalement été donné de façon gré à gré.

Mme Gilbert dit avoir investi 95 000 $ pour aménager son refuge animalier. Lors de son passage à l’assemblée du conseil, elle a indiqué avoir appris que le contrat avait été donné en consultant l’ordre du jour. « Nous avons dans le dernier mois, tenté d’avoir des discussions avec la direction générale, mais cela nous a été refusé, mentionne Mme Gilbert. Nous apprenons aujourd’hui que ce contrat a été octroyé à Roussillon alors que l’organisme n’a pas soumissionné. »

Effectivement le contrat de la gestion animalière a été octroyé de gré à gré. Or, la loi stipule qu’il est permis de procéder de la sorte pour des contrats avec des organismes communautaires, comme c’est le cas pour la SPCA de Roussillon.

En entrevue téléphonique avec VIVA MÉDIA, le maire de Beauharnois, Alain Dubuc confirme que lors de dépouillement de l’appel d’offres, qu’effectivement seule l’entreprise Chaby et chiens faisait parte des soumissionnaires. Mais, que la soumission était non conforme.

Questionné à savoir si quelqu’un de son entourage travaille à la SPCA de Roussillon, comme le prétend une employée de Chaby et chiens, le maire Dubuc est catégorique. « Je ne connais personne à cet organisme, jure le premier magistrat. Nous avons simplement donné le contrat à un organisme qui pouvait nous assurer le service rien de plus. »

Notons finalement que depuis sa création, Chaby et chiens a obtenu des contrats de gestion animalière avec les municipalités de Sainte-Martine, Ormstown, Huntingdon, Saint-Stanislas-de-Koska et Saint-Zotique.