Le Centre intégré de Santé et de Services sociaux de la Montérégie Ouest assure qu’aucune suppression de poste n’aura lieu au CHSLD Dr Aimé-Leduc. Ainsi, les postes d’aides de service sont transformés en poste de préposés aux bénéficiaires ou de préposé au service alimentaire.
Le service des communications du CISSSMO fait savoir que les postes d’aide de service seront transformés au CHSLD Dr Aimé-Leduc. (Photo: Steve Sauvé)
Le CISSSMO confirme que l’enjeu de pénurie de personnel affecte la stabilité des équipes. D’ailleurs, des embauches sont souhaitées par la direction. Cependant, pour ce qui est des postes d’aides de service, il est question de transformation.
« Initialement, les aides de service sont venues soutenir les équipes pendant l’urgence sanitaire, explique Catherine Brousseau, conseillère en communications externes, relations médias et ministérielles à la direction des communications et des affaires publiques au CISSSMO. Cependant, le nombre de tâches qu’elles peuvent faire est très limité. Ainsi, les postes d’aides de service sont transformés en poste de préposés aux bénéficiaires ou de préposé au service alimentaire. Ce sont d’ailleurs ces derniers qui assureront la supervision des repas. Plusieurs aides de services sont déjà inscrites à la formation pour devenir préposé aux bénéficiaires et d’autres sont dans un processus pour devenir préposé au service alimentaire. Conséquemment, il n’y a aucune suppression de poste et, de surcroît, nos employés seront mieux formés pour répondre aux besoins de la clientèle au bénéfice de nos résidents. »
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À cet effet, Mme Brousseau fait savoir que la main-d’œuvre demeure une priorité pour le CISSSMO et qu’il y a une collaboration avec les employés et les instances syndicales pour trouver des pistes innovantes qui répondent aux besoins du personnel et des usagers.
En ce qui a trait à l’abolition des quarts de travail de 12 h, le CISSSMO précise qu’il y a toujours des possibilités. Cependant, il sera du devoir des travailleurs de trouver quelqu’un pour compléter l’horaire. « L’enjeu que nous rencontrons est que nous n’arrivons pas à combler les quarts de 12 heures de nuit, ce qui nous a amenés à demander aux employés de former des “duos complémentaires” afin d’assurer une couverture de soins et services de 24 heures. La possibilité de quart de 12 heures s’ajoute aux initiatives développées par le CISSS afin d’attirer de nouveaux employés et retenir ceux en place. Un projet d’autogestion des horaires est aussi en développement dans nos CHSLD », conclut Catherine Brousseau.