Graduellement, Salaberry-de-Valleyfield aura une nouvelle vitesse. Dans les prochaines semaines, la première de trois phases sera implantée et la vitesse pour circuler dans les quartiers de Nitro et Saint-Timothée sera alors de 40 km/h. D’ici deux à trois ans, il en sera de même pour l’entièreté des rues municipales.
De gauche à droite, Martin Brossoit, ingénieur de projet à la Ville de Salaberry-de-Valleyfield, Stéphane Leduc, conseiller municipal du quartier Nitro, Miguel Lemieux, maire de Salaberry-de-Valleyfield, Normand Amesse, conseiller municipal du quartier Saint-Timothée et un agent de la Sûreté du Québec. (Photo Steve Sauvé)
Les automobilistes qui croient rêver en croisant une affiche indiquant 40 km/h n’auront pas la berlue. En fait, l’administration municipale procèdera à l’installation de 300 nouveaux panneaux de signalisation, 65 dos d’âne ainsi que des traverses de piétons surélevées.
En procédant de la sorte, Salaberry-de-Valleyfield souhaite encourager les automobilistes à adopter des comportements plus respectueux envers les usagers plus vulnérables. Pour le maire de Salaberry-de-Valleyfield, Miguel Lemieux, cette mesure pourrait faire en sorte de changer la perception des gens en lien avec la vitesse. « 87% des automobilistes respectent la limite de vitesse, dit-il. Mais si on souhaite poursuivre notre croissance, il est évident que nous devons mettre en place des alternatives aux déplacements en auto, il faut aussi donner l’occasion aux gens de le faire de façon sécuritaire. »
Maintenant 30 km /h
Une étude réalisée l’an dernier par la firme CIMA porte en lumière une problématique qui pourrait être lourde de conséquences. Dans les secteurs où on retrouve un parc, ça circule vite, trop vite. Pour remédier à cette réalité, dès le 3 juin, la limite de vitesse passera de 50 km/h à 30 km/h autour de3 plusieurs parcs municipaux comportant des aires de jeux.
« La sécurité de nos citoyens est une priorité absolue pour les membres du conseil municipal, indique le maire de Salaberry-de-Valleyfield. En réduisant la vitesse dans ces zones, nous voulons mieux protéger nos enfants et leur famille, mais aussi encourager une cohabitation harmonieuse entre les automobilistes, les piétons et les cyclistes. »