Moment rempli d’émotions le mardi 11 juin alors que le conseil d’administration de la Fondation du Centre Dr-Aimé-Leduc a annoncé la fin de ses activités. Désormais, c’est la Fondation de l’Hôpital du Suroît qui prend le relais.
La tâche d’annoncer la dissolution de la Fondation du Centre Dr-Aimé-Leduc est revenue au président du conseil d’administration, Steve Charland. Celui-ci était accompagné d’autres membres du conseil.
(Photo: Steve Sauvé)
Créée en 1989, la Fondation du Centre Dr-Aimé-Leduc a fait une réelle différence. Des millions de dollars ont été investis par l’organisme afin de veiller au bien-être des résidents. Cependant, le manque de relève et l’épuisement des administrateurs auront eu raison de l’organisme qui a comme signe distinctif le fait d’être une organisation 100% bénévole dont l’entièreté des activités repose sur les épaules des membres du conseil d’administration.
« C’est probablement l’annonce la plus difficile que j’ai faite de toute ma vie, confirme le président du conseil d’administration de la Fondation du Centre Dr-Aimé-Leduc, Steve Charland. Nous avons été engagés durant de nombreuses années à organiser une foule d’activités afin de récolter de l’argent pour notre CHSLD. Le manque de relève ainsi que l’obligation de devoir faire des centaines d’heures de bénévolat auront sonné le glas pour la Fondation du Centre Dr-Aimé-Leduc. »
Puisqu’elle est enregistrée comme organisme de bienfaisance, la Fondation du Centre Dr-Aimé-Leduc avait l’obligation de léguer ses actifs à un autre organisme. M. Charland explique qu’un legs à la Fondation de l’Hôpital du Suroît devenait un choix naturel.
Fondation de l’Hôpital du Suroît
Par sa dissolution, la Fondation du Centre Dr-Aimé-Leduc lègue à la Fondation de l’Hôpital du Suroît les dons obtenus en vue de soutenir le CHSLD, situé sur la rue du Marché, ainsi que ceux dédiés à l’amélioration des soins palliatifs dans la région.
« Nous recevons 2 legs, mentionne Michele Cyr-Lemieux, directrice générale de la Fondation de l’Hôpital du Suroît. Les sommes seront consacrées au bien-être des résidents ou à l’amélioration des soins palliatifs. Dans ce sens, nous aurons trois nouvelles chambres en soins palliatifs, le poste des infirmières sera revampé et l’unité en sera une fermée. »
