La Fête internationale des travailleurs célébrée dans la solidarité | VIVA MÉDIA Skip to main content

Salaberry-de-Valleyfield – Après un hiatus de deux ans en raison de la pandémie, la Fête internationale des travailleuses et travailleurs a rassemblé plus de 200 personnes le 28 avril au Club nautique de Valleyfield.

Maxime Bouffard, du syndicat de CEZinc, et Jean-Sébastien Neider, du syndicat de General Dynamics, étaient entourés des représentants syndicaux de la FTQ, de l’APTSQ, de la CSN et de la CSQ lors de la célébration du 1er mai à Salaberry-de-Valleyfield.

(Photothèque)

« La célébration, qui se tient le vendredi précédant le 1er mai dans le Suroît, a réuni le double du nombre de militants prévu », a constaté Pierre Lagrenade, organisateur et syndicaliste de longue date.

Le regroupement syndicat a coïncidé avec la journée de commémoration internationale des accidentés et des morts au travail de sorte que le « 5 à 7 » a commencé avec une minute de silence dédiée particulièrement aux victimes.

Ce moment de recueillement a été suivi des interventions de Jean-Sébastien Neider, représentant le syndicat de General Dynamics, et de Maxime Bouffard, du syndicat de la CEZinc. Les porte-parole syndicaux ont expliqué les luttes et les victoires remportées pour assurer la santé et la sécurité de leurs membres, tout en invitant les gens présents dans la salle à rester vigilants afin de poursuivre le combat dans cette direction.

Par la suite, ce fut au tour des présidences des organisations syndicales réunies en front commun pour affronter le gouvernement du Québec dans le contexte de la négociation du secteur public de s’adresser aux travailleuses et travailleurs présents. Magali Picard, présidente de la FTQ, Véronique Senneville, présidente de la CSN, Éric Gingras, président de la CSQ, de même que Robert Comeau, président de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTSQ), ont tour à tour pris la parole.

La portion des discours s’est conclue avec les propos d’Alain Daigle, représentant du local 700 du syndicat Unifor, qui a expliqué les revendications des travailleuses et travailleurs du transport scolaire, actuellement en grève à Salaberry-de-Valleyfield. Cette envolée oratoire a donné lieu au cri de solidarité de la salle, en plus de la promesse de verser à leur fonds de grève les profits et dons de la soirée.

La rencontre a été culminée par les traditionnels sandwichs aux grillades et surtout, l’occasion des conversations marquant les retrouvailles entre militantes et militants des syndicats de la région, qui n’avaient pu se réunir autour du 1er mai durant la pandémie.

Denis Bourbonnais

Journaliste

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