Circulation sur le boulevard Mgr-Langlois | VIVA MÉDIA Skip to main content

La Ville de Salaberry-de-Valleyfield a adopté une résolution à l’unanimité à sa dernière assemblée du 18 juin 2019 concernant le passage des poids lourds sur le boulevard Mgr-Langlois. Le conseil de ville réclame que la circulation sur cette artère principale soit réservée à la circulation locale. Cette demande est effectivement souhaitée et appuyée par la chambre de commerce de Beauharnois-Valleyfield-Haut-Saint-Laurent.

photo Mona Rochon

La mission principale de la chambre de commerce et d’industrie est de représenter entre autres, les commerces de la région, dont ceux directement touchés par le capharnaüm du boulevard Mgr-Langlois. Donc, il est tout à fait logique que la chambre de commerce et d’industrie voie, tout comme la ville, ce dossier comme étant prioritaire pour ses membres.

 

Comme le maire de Salaberry-de-Valleyfield explique, « Ce passage ne doit pas devenir une voie de contournement pour éviter le péage ». M. Lemieux assure qu’il travaillera ce dossier en collaboration avec M. Le Député Claude Reid.

 

Point de vue du député Reid

 

En point de presse, Monsieur Reid s’est dit déçu de la résolution adoptée par le conseil municipal. « Ça, c’est la fin. Mais il faut travailler sur les moyens, et il n’apporte aucune solution à cet effet », a-t-il précisé.

 

Le député est conscient que le consensus actuel sur la solution temporaire qui a été mise en place il y a un peu plus d’un an ne convient pas. Tant les automobilistes que les commerçants situés sur le boulevard Mgr-Langlois sont écœurés de la situation. Mais selon lui, il faut prendre en considération la situation géographique de cette route régionale, de même que les impératifs économiques de la région : plusieurs industries souhaitent s’établir dans le parc industriel de Salaberry-de-Valleyfield, et n’auront pas d’autre option que de passer sur ce tronçon de route.

 

« Nous devons développer une solution originale et représentative de notre milieu », a-t-il expliqué avant d’ajouter être d’accord avec le maire lorsqu’il affirme qu’il est temps de passer à l’action. Dans une lettre qu’il a adressée au maire Lemieux, Monsieur Reid l’invite à travailler en étroite collaboration afin de trouver une solution.

Mona Rochon

Journaliste

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