Bienvenu chez Cannara! | VIVA MÉDIA Skip to main content

C’est dans une transparence déconcertante que les convives ont été accueillis par le directeur de l’usine Cannara Biotech Inc., le 16 décembre dernier, lors de l’inauguration du site de production de cannabis.

Reprenant le flambeau de TGOD, Cannara poursuit simultanément l’aménagement du site, grâce à un investissement de 18 M$ qui complète les 250 M$ précédemment investis pour la construction. Précisions que le bâtiment de 1 030 000 pi2, construit en 2020, compte 24 chambres de culture indépendantes pour une surface totale de culture de 775 000 pi2.

 

« Nous avons acheté TGOD en juin. Nous avons payé cash 27 millions et nous avons pris la responsabilité de payer le dépôt qu’il y avait sur Hydro Québec, pour un autre 6 millions. On sait que le site n’était pas fini. Nous avons un budget de TGOD de 10 millions pour finir le projet, mais c’est plus 30 millions. Nous avons déjà dépensé 8.5 millions et j’ai un autres 6-7 millions à mettre avant de terminer la phase », explique Monsieur Zohar Krivorot, président-directeur de Cannara.

 

Soulignons que les 24 chambres seront transformées en 4 phases qui comprendront, chacune, 6 chambres de production. À terme, ce sont 230 400 plants qui pousseront dans l’usine, permettant de réaliser quatre récoltes par an, pour un total de 110 000 kg annuellement, qui seront acheminés à Farnham pour les opérations de séchage et de transformation. Ce qui représente, potentiellement 240M$, annuellement.

 

Actuellement, les volumes de production, sortis de l’usine de Farnham de 625 000 pi2, ne suffisent pas à répondre à la demande. Nous sommes plus que confiants que les productions à venir, en suivant notre plan de développement, nous permettrons de servir au mieux les consommateurs sur le long terme », souligne M Krivorot.

 

La conception du site est unique. Il comprend des systèmes automatisés pour la distribution des nutriments et l’irrigation, l’éclairage HPS, le contrôle du climat et de la température, la brumisation, la déshumidification, un système de culture sur table dernier cri, des rideaux d’occultation et d’ombrage et une toiture en verre trempé de qualité supérieure. En outre, les systèmes d’échange et de filtration de l’air et les systèmes d’eau fonctionnent en circuit fermé afin de réduire les déchets et les coûts.

 

Constance, qualité et le prix

Selon M Krivorot, le secret réside dans la constance, la qualité et le prix. « C’est la recette secrète du succès d’une usine de cannabis. Si tu as un bon produit, mais qu’il est trop cher, personne ne va l’acheter. Si tu as un produit qui a un bon prix, mais qui n’est pas constant, un client va l’acheter une fois, mais ne le rachètera pas. Pour faire ces trois choses-là, il nous faut une plate-forme, comme nous avons ici ».

 

Si à terme, 300 travailleurs sont nécessaires pour faire tourner le site industriel campivallensien, une importante première opération de recrutement débutera sous peu avec 170 postes à pourvoir progressivement. Préposés à l’entretien et assainissement, préposés à la lutte intégrée (IPM), préposés à la culture ou encore associés assurance qualité… « C’est important pour nous d’avoir des employés qui aiment travailler chez Cannara. Notre façon de faire est qu’il travaille dans le jardin, tu travailles avec les plantes, c’est vivant, c’est intéressant. Si nous voyons que la personne aime ça, lorsque nous ouvrons une autre phase, nous pouvons mettre cette personne team leader. Elle peut grandir avec la compagnie ». En plus de proposer des emplois dans un milieu de haute technologie des plus attrayants, l’entreprise offre, entre autres, une participation sous la forme d’actions à ses employés.

 

D’ailleurs, lorsque VIVA MÉDIA quitte l’établissement, une employée apostrophe la journaliste en lui mentionnant, sourire aux lèvres, combien elle apprécie travailler chez Cannara.

 

Mélanie Calvé

Journaliste

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