Anne Minh-Thu Quach fière de ses deux mandats | VIVA MÉDIA Skip to main content

La députée de Salaberry-Suroît Anne Minh-Thu Quach a reçu les médias dans son bureau, le 26 juin dernier, pour faire le bilan de ses huit années en politique. Bien que son travail à la Chambre des communes soit terminé, elle demeure en poste jusqu’au moment de l’élection, puis de l’assermentation du nouveau député, qui sera élu en octobre prochain.

Anne Minh-Thu Quach dans son bureau de Salaberry-de-Valleyfield (Photo: Mona Rochon)

Madame Quach a déjà signifié qu’elle ne se représentait pas aux élections fédérales. Si elle espère que la candidate du NPD soit élue à sa place, elle affirme que le nouveau député ou la nouvelle députée, peu importe le parti qu’il ou elle représente, aura tous les dossiers des citoyens et des organismes qui ne sont pas encore résolus. Bien sûr, les citoyens concernés seront avisés du transfert, puisque ces dossiers contiennent souvent des informations personnelles.

Une députée dévouée

Pendant ses huit années à titre de députée, Madame Quach a mis sur pied les soirées Femmes de tête, pour encourager les femmes à prendre leur place dans la société. Elle a aussi soutenu les agriculteurs laitiers, qui sont inquiets face au programme de compensation du gouvernement. Enfin, elle a présenté un projet de loi pour encourager les gens à acheter localement leurs aliments. « J’étais contente de voir, dans le dernier budget qui a été présenté, une provision pour que tous les édifices gouvernementaux s’approvisionnent localement », a-t-elle affirmé.

Madame Quach est très fière du travail qu’elle a fait conjointement avec ses collègues dans l’opposition, mais aussi ceux qui sont au gouvernement. Notamment dans l’Affaire du Kathryn Spirit, qui a finalement été démantelé après 7 ans de lutte. Elle mentionne aussi l’agrandissement du quai au port de Valleyfield, la création d’un comité jeunesse dans Salaberry-Suroît, de même que la création du réseau jeunesse de la Francophonie. Afin de défendre les droits des jeunes, il ne manque qu’un commissaire fédéral à la jeunesse, qui compterait un ombudsman, mais qui pourrait aussi faire pression sur le gouvernement afin de protéger ce groupe d’âge.

Faire une différence

« J’ai adoré servir nos communautés durant les 8 dernières années. Ce fut les années les plus enrichissantes de ma vie, à tous les points de vue. J’ai pu me rendre utile à faire débloquer des projets ou à intervenir auprès des ministres pour venir en aide aux plus démunis de la circonscription », a-t-elle clamé. Celle qui a été une députée de cœur au cours de ses deux mandats souhaite retourner à l’enseignement et travailler auprès des jeunes afin de « bâtir un monde plus juste et plus durable. »

Mona Rochon

Journaliste

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