C’est la consternation à l’Hôpital du Suroît à Salaberry-de-Valleyfield. Sept infirmières ont été suspendues à la suite d’un refus de travail.
Les sept travailleuses ont été suspendues sans salaire pour une période de 3 jours pour avoir refusé de travailler dans des conditions, qui selon elles, mettaient à risque les patients.
« La direction a voulu passer son message, indique l’une d’elles. Ce n’est pourtant pas de notre faute s’il manque de personnel. »
Parmi les travailleuses suspendues, il serait question que plusieurs d’elles n’hésitent pas pour faire des heures supplémentaires. « Nous avons fait un sit-in, ce qui veut dire un refus de commencer notre quart de travail puisqu’encore une fois, il manquait du monde. Ça n’a plus de sens. »
Une autre employée contactée par VIVA MEDIA explique que la situation est rendue plus que difficile à l’Hôpital du Suroît. « Il manque tellement d’employé que si les agences de placement n’y étaient pas, il fermerait l’hôpital. Et il trouve le moyen de suspendre des filles qui ont dénoncé le manque de personnel par un sit-in. Ça n’a pas d’allure.
Pour Dominic Caisse, agent syndical et président par intérim de la FIQ Montérégie Ouest, l’employeur démontre des lacunes importantes. « C’est à l’employeur de trouver le personnel requis pour assurer la sécurité des soins et traiter les patients. Là, pour régler le problème de manque de personnel, il suspend des infirmières. »
M. Caisse se questionne sur les moyens d’attractions au CISSSMO. « Le directeur général du Centre intégré de Santé et de Service sociaux de la Montérégie Ouest parle d’attirer des travailleurs étrangers. Mais, qui va être tenté de venir travailler pour un employeur qui suspend ses travailleurs. »
Incroyable.. l’hôpital est gérer par une gang d’incompétents !! C’est le genre de monde qui ne font jamais plus que 40h c’est bien ça le pire