Le député sortant de la circonscription de Huntingdon, Stéphane Billette, a été défait par 711 voix, lors de l’élection générale du 1er octobre. Monsieur Billette représentait la circonscription depuis 2008, soit depuis dix ans.
Stéphane Billette en compagnie de Gilles Bigras, son ancien attaché politique.
S’il aspirait à un nouveau mandat, il a rappelé que la durée de vie moyenne d’un député à l’Assemblée nationale était de six ans. Au cours de ces dix années, Monsieur Billette a organisé la course à la chefferie, a occupé le poste de whip en chef et été ministre délégué des Petites et Moyennes entreprises, à l’Allègement règlementaire et au Développement économique régional. Il a sillonné sa circonscription de long en large pendant toutes ces années, allant à la rencontre des citoyens et travaillant avec eux.
Dans son discours, devant les militants du Parti libéral de la circonscription de Huntingdon, il a énuméré toutes les choses qu’il a accomplies au cours de ses années en tant que député : réfection de routes, rénovations d’écoles, subventions aux municipalités et aux organismes communautaires dans le but de faire avancer certains projets… Il est donc très fier de tout ce qu’il a accompli. Ce dont il est le plus fier ? « Avoir pu faire en sorte que les gens travaillent tous ensemble dans un but commun, sans qu’il y ait de chicane. Ce n’est pas toujours évident, mais on a réussi. »
Monsieur Billette a répété à plusieurs reprises que la politique n’est pas l’affaire d’un seul homme. « C’est un travail d’équipe. C’est ce qui fait que c’est possible d’accomplir de belles choses pour les citoyens, » a-t-il ajouté avant de remercier ses collaborateurs de la première heure, de même que ceux qui se sont ajoutés au fil des ans.
L’homme prendra un peu de temps de repos. Grand adepte de vélo et de triathlon, il compte se remettre à l’entraînement bientôt en vue de la saison 2019. Il compte aussi passer plus de temps avec sa famille. « J’ai deux enfants que je n’ai pas vraiment vus grandir, je veux profiter de ce temps-là avec eux, » a-t-il précisé. Pour le moment, il n’a pas d’autres plans pour l’avenir : « On ne sait pas ce qui arrivera dans deux ans, dans quatre ans, » a-t-il laissé planer avant d’ajouter : « on peut sortir l’homme de la politique, mais on ne peut pas sortir la politique de l’homme ! »