Un maire au service de sa population depuis 32 ans | VIVA MÉDIA Skip to main content

Après une implication de plus de 3 décennies en politique municipale, Yves Daoust a encore la flamme. Loin de diminuer d’intensité, celle-ci éclaire toujours son chemin. D’ailleurs, c’est avec détermination et enthousiasme que le principal intéressé marchera sur une route qu’il connaît bien. Celle qui lui permettra d’être reconduit à son poste de premier magistrat de Saint-Louis-de-Gonzague.

Crédit photo : Mathis Denis

Lorsqu’il parle de politique municipale, le regard d’Yves Daoust s’illumine. C’est pourquoi l’homme de 67 ans confirme qu’il se représente à titre de maire.

Avant de rendre publique sa décision, M. Daoust s’est accordé une période de réflexion personnelle et une autre avec les membres du conseil municipal de Saint-Louis-de-Gonzague. Les conclusions sont unanimes. Il est l’homme de la situation.

« Vous êtes les premiers à qui je le dis, parce que nous venons à peine de nous concerter sur le sujet. J’annonce que je me représente comme maire ainsi que tous les membres du conseil. Nous avons des projets à mener à bien et nous croyons être la meilleure équipe pour y arriver. »

 

Garder la motivation

Après plus de 32 ans à la mairie, Yves Daoust a trouvé une façon de se garder motivé. Il garde la passion en enchaînant les projets un à la suite de l’autre.

« Je me concentre sur un gros projet à la fois, afin de me garder motivé, lance le premier magistrat. En avoir trop en même temps, ça peut être décourageant, alors il faut garder cela simple. »

M. Daoust mentionne que de s’entourer d’une équipe de conseillers qui partage les mêmes valeurs, est essentiel. Il a toujours voulu impliquer les jeunes et les femmes dans le conseil municipal, afin que la décision prise en fin de compte respecte tout le monde.

« Je ne me rappelle plus la dernière fois que nous avons voté sur une motion, indique-t-il. Nous prenons nos décisions à l’unanimité à Saint-Louis-de-Gonzague. Cependant, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de discussion. Si nous n’arrivons pas à un consensus, nous reportons le point à la prochaine séance et trouvons des solutions pour que tout le monde soit d’accord. »

 

Yves Daoust n’est pas du genre à gérer toute la municipalité d’une main de fer. Souvent, les nouveaux conseillers ont cette opinion de lui, vu qu’il est à la mairie depuis 32 ans. Cependant, il leur prouve le contraire rapidement. Il indique qu’il ne croit pas qu’il ait la vérité infuse pour la municipalité, alors il écoute les autres et s’ajuste.

 

Un départ qui venait à point

Le départ de M. Daoust à titre de préfet de la MRC de Beauharnois-Salaberry après 22 ans, en à ébranler plus d’un. Celui-ci était bien en selle et les autres maires l’appréciaient. Il nous confie que c’est pour des raisons de santé qu’il a pris la décision de se retirer.

« Je commençais à en avoir beaucoup dans mon assiette, souligne le maire. Mon agenda était plein à craquer et je n’avais plus de temps pour moi. J’y pensais depuis un bon moment à m’en aller de la préfecture. Cependant, mon diagnostic de cancer a concrétisé les choses. »

Il explique qu’après son diagnostic, il a dû se trouver du temps pour se reposer et guérir. De plus, il est très fier de la préfète Maude Laberge qui a repris le flambeau depuis.

Avec le départ annoncé de Maude Laberge à titre de mairesse et préfète de la MRC, Yves Daoust ne convoite pas la préfecture.

« Ce que je peux vous dire avec certitude, c’est que ça ne me tente pas plus qu’il le faut de redevenir préfet, souligne-t-il. Cependant, je pourrais être présent à tire de préfet de transition pour que quelqu’un d’autre prenne le poste. »

 

30 années de réalisation

Après trois décennies à la tête de la Municipalité, Yves Daoust est particulièrement fier de trois grands projets. Celui qu’il l’a amené à se présenter comme maire est le projet d’usine de traitement des eaux usées. Ce dossier a été un véritable défi.

« Beaucoup de gens étaient contre cette idée, s’exclame-t-il. Il faut se remettre en tête que nous étions en 1990 et que les mentalités ont changées. Ce projet me tenait à cœur et même ma santé en a pris un coup. »

 

À force d’expliquer la viabilité du projet, Saint-Louis-de-Gonzague a eu son usine.

Un autre grand dossier est le pont enjambant la voie maritime. Au milieu des années 90, Hydro-Québec et la voie maritime voulaient démolir le pont sans en rebâtir un autre. La Municipalité s’est battue en Cour et après des années de médiation, les deux promoteurs ont reconstruit un pont tout neuf.

« Je suis fier de m’être tenu debout avec mes conseillers, dit-il. Nous avons trouvé qu’une loi encadrait ce pont, donc Hydro et la voie maritime n’ont pas eu d’autre choix que de le reconstruire. »

L’achat de 6,5 millions de pieds carrés de terrain à Hydro-Québec est le dernier dossier en liste du maire Daoust. En achetant ces terrains, il veut contrôler le développement de la municipalité en gardant des zones de préservation de la nature et des parcs.

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