Rencontre avec Anne Minh-Thu Quach pour démystifier le travail de député fédéral | VIVA MÉDIA Skip to main content

Le Journal était de passage à Ottawa, à la mimai, et en a profité pour rencontrer la députée de Salaberry-Suroît Anne Minh-Thu Quach à son bureau. Nous avons discuté du quotidien des députés fédéraux, en particulier de ceux dont la circonscription est éloignée de la capitale fédérale.

Madame Quach se sent privilégiée, puisqu’elle habite à seulement deux heures de route d’Ottawa. Les députés doivent siéger à Ottawa du lundi au jeudi, et retournent dans leurs circonscriptions toutes les fins de semaine pendant les sessions parlementaires. Ça ne donne pas beaucoup de temps pour retourner chez soi et rencontrer les électeurs.

Le travail de député demande beaucoup de temps. En effet, la plus grande partie du travail s’effectue en dehors de la Chambre des communes. Le député doit siéger sur des comités analysant chaque projet de loi et rencontrer des experts qui les aident et les guident dans leurs travaux de comité.

Porte-parole jeunesse

Madame Quach étant porte-parole en matière de jeunesse, les projets de loi qui concernent les jeunes font partie de son travail quotidien. Elle rencontre régulièrement des représentants de groupes — des lobbies — de partout au Canada, qui lui présentent les enjeux de divers projets de loi&nsp;: la dépendance, la conduite avec facultés affaiblies, les psychiatres et spécialistes en santé mentale, les éducateurs spécialisés, mais aussi les intervenants des centres jeunesses et ressources pour les jeunes délinquants. Des spécialistes, donc, et des gens «&nsp;du milieu&nsp;», qui émettent leurs recommandations. Qui demandent des suivis de dossiers dans tout ce qui concerne la jeunesse, aussi. Elle devient alors l’intermédiaire entre les groupes et les ministres responsables de divers dossiers, s’assurant qu’ils progressent.

Madame Quach est bien entendu la porteparole des électeurs du Suroît. Pour l’aider dans son travail, elle est entourée d’une équipe qui la représente dans sa circonscription de Salaberry-Suroît. La fin de semaine, lorsqu’elle est dans sa circonscription, elle peut aller à la rencontre d’électeurs, assister à des événements en tant que députée, faire des activités partisanes ou même participer à des annonces de financement fédéral pour sa circonscription. Et lorsqu’elle est à Ottawa, ce sont ses attachés politiques qui la représentent dans ces diverses activités dans la région.

C’est un travail exigeant, qui demande beaucoup de temps, et qui rend parfois la vie familiale difficile. Madame Quach se sent privilégiée d’avoir un conjoint qui comprend la nature de ce travail. Celui-ci a accepté de quitter son emploi temporairement afin de la suivre dans ses déplacements. Puisqu’ils ont de jeunes enfants, c’est ce qui leur permet d’avoir une vie de famille malgré tout le temps consacré au travail.

Mona Rochon

Journaliste

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