Face au maintien des restrictions horaires aux postes frontaliers de Herdman (Châteauguay), Rivière à la Truite (Trout River), Lacolle route 221 (Overton) et Lacolle route 223 (Rouses), situés entre l’État de New York et le Canada, les députées Claude DeBellefeuille (Salaberry-Suroît) et Christine Normandin (Saint-Jean), également porte-parole en matière de Sécurité publique, ont officiellement sollicité l’intervention de leurs homologues américains.
Dans une lettre adressée aux élus des États frontaliers partageant une limite avec leurs circonscriptions, elles soulignent l’importance d’un contrôle continu et efficace des frontières, particulièrement dans le contexte géopolitique actuel. Cette initiative vise à sensibiliser les autorités américaines aux enjeux sécuritaires et aux répercussions économiques qu’engendrerait une réduction des heures d’ouverture des postes frontaliers.
« Nos collègues américains sont bien conscients des risques qu’une surveillance réduite peut entraîner. Ensemble, nous devons faire pression pour que le ministre de la Sécurité publique, David McGuinty, revienne sur cette décision irresponsable », a affirmé Claude DeBellefeuille. Christine Normandin a renchéri en rappelant que ces restrictions nuisent non seulement à la sécurité, mais également à l’économie des régions dont le commerce repose largement sur les échanges transfrontaliers.
Alors que plusieurs élus américains se sont déjà prononcés sur les enjeux liés à la sécurité et aux limitations des horaires d’accès aux postes frontaliers, les députées québécoises espèrent que cette démarche conjointe contribuera à unifier les voix des représentants des deux côtés de la frontière et incitera le ministre à revoir sa décision.