Claude DeBellefeuille veut protéger la gestion de l’offre pour de bon | VIVA MÉDIA Skip to main content

Claude DeBellefeuille, candidate du Bloc Québécois de Beauharnois-Salaberry-Soulanges-Huntingdon, accompagnée de Steve Amesse, un producteur laitier bien connu de Salaberry-de-Valleyfield, annonce que la protection de la gestion de l’offre et de l’agriculture québécoise dans les accords commerciaux sera le sujet du tout premier projet de loi proposé par le Bloc Québécois dès le retour en Chambre en juin 2025.

Crédit photo : Claude DeBellefeuille

« Dans ma circonscription, on compte plus de 1000 fermes et plus de 2000 producteurs agricoles, dont plusieurs producteurs laitiers comme Steve qui sont régis par la gestion de l’offre. Quand il y a des négociations internationales, tous les pays peuvent protéger un certain nombre de produits et on doit s’assurer qu’on ne touche pas à notre lait, à nos œufs et à notre volaille. Il est hors de question de céder de nouvelles parts de marché aux Américains ! », clame DeBellefeuille.

Mais la gestion de l’offre, c’est quoi ?

Ce n’est pas seulement pour les producteurs de notre région qu’il faut maintenir notre système de gestion de l’offre, mais aussi pour tous nos citoyens qui ont accès à des produits de la plus haute qualité dans les marchés québécois, dans le respect de l’environnement et avec une prévisibilité des prix. « C’est un pilier du modèle agroalimentaire québécois et il ne faut rien céder. La gestion de l’offre nous évite d’être inondés de produits américains bourrés d’hormones, d’antibiotiques et de médicaments : ils n’ont pas les mêmes normes de qualité que nous ! », poursuit Claude DeBellefeuille.

Les menaces de Donald Trump ciblent ouvertement le modèle agricole québécois de la gestion de l’offre. Il y a donc urgence de protéger notre agriculture avant toute renégociation de l’ACEUM avec les États-Unis. « Les pays d’Europe qui ont abandonné la gestion de l’offre le regrettent aujourd’hui. Elle permet d’assurer une qualité du lait à un prix qui a de l’allure pour le consommateur. », mentionne Steve Amesse.

« Voilà pourquoi il faut légiférer en urgence pour que la gestion de l’offre ne puisse pas être cédée à la table des négociations au bénéfice de l’automobile ou du pétrole. Que tous les partis politiques passent de la parole aux actes en s’engageant formellement, en anglais et en français, à adopter notre projet de loi dès la reprise des travaux parlementaires afin de protéger la gestion de l’offre une bonne fois pour toute », conclut Claude DeBellefeuille.

Mélanie Calvé

Journaliste

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