Claude DeBellefeuille, candidate du Bloc Québécois dans Salaberry-Suroît, désire mettre en lumière la condition de vie des aînés. « Même si une nouvelle génération s’installe dans Salaberry-Suroît, près du quart de la population a plus de 65 ans », rappelle madame DeBellefeuille.
Claude DeBellefeuille, députée sortante du Bloc Québécois dans la circonscription de Salaberry-Suroît. (Photothèque)
Le gouvernement fédéral sait que le soutien accordé aux aînés est insuffisant et plonge des aînés sous le seuil de la pauvreté. « Le problème, c’est que les Libéraux de Justin Trudeau ont choisi d’offrir un paiement unique de 500 $ pour les 75 ans et plus seulement, discriminant ainsi les personnes de 65 à 74 ans qui représentent plus de la moitié des prestataires et qui ne recevront aucune augmentation. On crée deux classes d’aînés, et on ne règle absolument pas le problème à long terme puisque la bonification n’est pas permanente. Le coût de la vie ne sera pas plus abordable l’an prochain », résume la candidate bloquiste.
Rester chez soi : l’objectif de nombreux aînés
La lutte pour obtenir une bonification décente du soutien offert aux aînés est prioritaire, mais ne constitue pas le seul cheval de bataille de Claude DeBellefeuille et du Bloc Québécois. « Les gens me disent vouloir rester chez eux le plus longtemps possible. Je les comprends. Alors, pourquoi ne pas soutenir adéquatement les proches aidants par des avantages fiscaux? Pourquoi ne pas accorder automatiquement le crédit d’impôt pour soins à domicile, comme le fait Québec? Pourquoi négliger la mise en place d’une stratégie intéressante pour les logements intergénérationnels qui favorisent la rétention de tous dans nos villes, nos villages? Ce sont des solutions relativement simples qui aideraient vraiment les gens de Salaberry-Suroît », note madame DeBellefeuille.
Contenir l’hémorragie : investir pour les soins de santé
La candidate explique que bien que l’enjeu des transferts en santé soit un enjeu très technique, le sous-financement du réseau de la santé est évident. Au quotidien, nos travailleurs de la santé et ceux qui fréquentent le réseau de la santé voient les conséquences du sous-financement fédéral de la santé, particulièrement en zone rurale et dans les soins de longue durée.
Claude DeBellefeuille explique que le manque à gagner est estimé par le Québec et les provinces à 28 milliards de $ annuellement. « Cette somme est nécessaire dès maintenant. Le fédéral n’est pas au rendez-vous depuis longtemps et il le sait. Il s’obstine à retenir l’argent. Ce serait pourtant la meilleure façon de reconnaître le travail de nos travailleurs de la santé, de les remercier concrètement, dans certains cas de revaloriser leur profession et leur donner les moyens d’offrir des services à la hauteur de leur savoir-faire », conclut madame DeBellefeuille.
Source : Communiqué Bloc Québécois