Claude DeBellefeuille, députée de Salaberry-Suroît et whip du Bloc Québécois, a pris acte des nominations au sein du cabinet ministériel par le premier ministre Justin Trudeau. Également, elle s’est exprimée sur la grève déclenchée par les employés du CN ainsi que sur les enjeux actuels des producteurs agricole.
Concernant l’annonce du cabinet Trudeau, la députée fédérale Claude DeBellefeuille affirme d’emblée qu’elle laissera la chance aux coureurs. Elle rajoute qu’ils pourront compter sur sa collaboration pour faire avancer les dossiers importants comme la lutte aux changements climatiques et les compensations financières promises au secteur agricole.
« La présence de ministres québécois n’est pas une garantie de représentation. Le Bloc Québécois sera là pour talonner le gouvernement Trudeau et mettre de la pression sur son gouvernement minoritaire, c’est ce qui donnera un poids important pour les intérêts québécois », juge la représentante de Salaberry-Suroît.
L’impact sur l’approvisionnement du propane conséquemment à la grève du CN
Les employés du CN, ont déclenché une a grève générale, à minuit lundi soir dernier, afin de faire valoir leurs revendications concernant la santé et la sécurité en milieu de travail. Ils s’opposent, entre autres, à l’exigence pour les conducteurs de conduire seuls les trains. Cette pratique dénoncée par le Bureau de la sécurité des transports ainsi que le Bloc Québécois en plus d’être mise en cause dans la tragédie de 2013 à Lac-Mégantic.
Dès le lendemain, plusieurs agriculteurs et représentants des producteurs de grains ont communiqué massivement avec madame DeBellefeuille qui s’est chargée d’analyser les enjeux et d’identifier les pistes de solutions envisageables. Rapidement, l’équipe bloquiste a discuté avec Monsieur Marc Garneau, ministre des Transports afin de le sensibiliser aux enjeux en cours. « Nous demandons au gouvernement fédéral d’intervenir en faveur de la reprise des négociations afin d’assurer que le conflit de travail au CN ne mette pas en péril les entreprises du Québec, notamment nos producteurs agricoles. Il y a moyen de trouver une voie de passage qui respecte leurs droits des travailleurs et celle du public sans mettre en danger l’agriculture québécoise et notre économie » conclut madame DeBellefeuille.