Les municipalités sont confrontées à de nouvelles réalités. Celles-ci évoluent au rythme des enjeux auxquels elle est confrontée. Songeons notamment aux enjeux environnementaux. Afin de mieux s’outiller à faire face aux changements et pour prendre des décisions basées sur la science, la Ville de Salaberry-de-Valleyfield a établi un partenariat avec le Centre de recherche appliquée sur la biodiversité et les écosystèmes de l’Université du Québec en Outaouais (CRABE).
Crédit photo : Mélanie Calvé
En conférence de presse, le maire de Salaberry-de-Valleyfield, M. Miguel Lemieux a souligné que l’administration municipale connait actuellement des enjeux prioritaires qui ne l’étaient pas au début de son premier mandat. Songeons notamment à l’énergie éolienne, les inondations et les impacts du changement climatique par rapport à l’urbanisme. « Nous ne construisons plus comme nous le faisions », souligne-t-il.
Sous la supervision des professeurs Jérôme Dupras et Jean-Olivier Goyette, le CRABE sera chargé de définir, en concertation avec la Ville, les principales problématiques à traiter, puis de concevoir un plan d’action pour y répondre. Il aura également pour mission de prodiguer des conseils et de formuler des recommandations à la Ville en s’appuyant sur les données scientifiques actuelles, tout en abordant toute question relative aux problématiques identifiées. Ces enjeux pourront inclure, entre autres, les changements climatiques, la biodiversité, les forêts urbaines, l’intégration des préoccupations environnementales dans les grands projets d’infrastructure, ainsi que la mobilité et le transport durable.
Surmonter les défis et anticiper les enjeux
Le CRABE accompagnera la Ville afin qu’elle devienne un exemple de développement durable en plus d’apporter des éléments scientifiques dans un processus décisionnel. Soulignons que Salaberry-de-Valleyfield est la huitième ville à développer un partenariat avec le CRABE.
La science au profit de l’information
Un des enjeux auquel sont confrontées les municipalités est la désinformation. Ce partenariat permettra de justifier et renseigner es citoyens sur décisions prises par l’administration avec des faits scientifiques. « La meilleure arme contre la désinformation est la science. Je suis convaincu que le citoyen moyen est avide d’informations vérifiées et validées. Cela nous aidera à expliquer nos décisions », mentionne le maire de Salaberry-de-Valleyfield.
Le CRABE
Le Centre de recherche appliquée sur la biodiversité et les écosystèmes de l’Université du Québec en Outaouais a pour mission de soutenir les gouvernements, les secteurs privé et financier, ainsi que l’ensemble des acteurs de la société québécoise face aux enjeux liés à la biodiversité et à l’adaptation à la crise environnementale.
Dans le contexte actuel des changements et enjeux environnementaux auxquels nous sommes confrontés, la Ville a un besoin grandissant d’accéder à des connaissances et des expertises scientifiques, pour orienter et soutenir nos décisions et nos actions. Le CRABE, qui a également accès à un réseau de chercheurs et d’experts variés, représentait donc un partenaire de choix pour assurer ce rôle de conseil scientifique », explique le maire de Salaberry-de-Valleyfield, Miguel Lemieux.
Le coût du partenariat
Un montant maximal de 20 000$ a été évalué pour l’année. Cela n’inclut pas le salaire des professeurs experts qui sont payés par l’Université. Le montant est destiné à palier des frais notamment, les déplacements ou les salaires des étudiants universitaires qui collaboreraient avec la Ville dans le cadre du partenariat.