Aimé-Claudien Bususuru a plaidé coupable, le jeudi 3 octobre au palais de justice de Valleyfield, d’avoir comploté pour faire passer illégalement des immigrants à la frontière canadienne.
Aimé-Claudien Bususuru a été condamné à purger une peine de 183 jours de détention moins les 10 jours de détention préventive. Le juge Bertrand St-Arnaud a également ordonné à celui dont le parcours criminel peut faire glacer le sang, a un pas se trouver à moins de 1 km de la frontière qui sépare les États-Unis et le Canada.
Lors de l’arrestation de l’homme de 26 ans qui s’est déroulée l’hiver dernier, les policiers ont réussi à mettre la main sur un téléphone cellulaire. Son contenu laisse croire que Aimé Claudien Bususuru a fait passer illégalement des immigrants à la frontière canadienne dans le secteur du Haut-Saint-Laurent. Les agents ont également aperçu des traces de pas dans la neige qui provenaient des bottes de l’accusé.
En plus de sa période de détention et de l’interdiction de s’approcher à moins d’un kilomètre de la frontière, l’homme d’origine rwandaise doit se soumettre à une période de probation de deux ans et il doit toujours avoir une pièce d’identité avec photo sur lui.
Antécédent
Malgré son jeune âge, Aimé-Claudien Bususuru n’en est pas à ses premières frasques. En 2012, lui, son frère et un complice, ont été arrêtés lors d’une opération policière sur la Zone portuaire à Chicoutimi.
Ils ont été formellement accusés de possession illégale d’armes à feu et de possession de stupéfiants. Aimé-Claudien Bususuru, alors âgé de 18 ans a été condamné à une peine de 6 mois de détention. Le trio était aussi soupçonné d’appartenir à des gangs de rue. Toutefois, faute de preuve, aucune accusation de gangstérisme n’a été retenue.
Comme si ce n’était pas suffisant, Aimé-Claudien Bususuru a déjà été condamné à une peine de 12 mois de détention pour des accusations de voies de fait et de vol et à 21 mois de prison pour s’être introduit dans une maison.