Un militaire coupable de pornographie juvénile | VIVA MÉDIA Skip to main content

Jimmy Binette, 23 ans, prend le chemin du centre de détention pour les 9 prochains mois après avoir reconnu sa culpabilité à une accusation de possession de pornographie juvénile le mardi 20 avril au palais de justice de Valleyfield.

Il était reproché à l’individu de Beauharnois et membre des Forces armées canadiennes d’avoir été en possession de pornographie juvénile entre novembre 2019 et juillet 2020. Comme l’indique Marianne Tremblay, procureure pour le Directeur des poursuites criminelles et pénales, une enquête a été ouverte par la Sûreté du Québec à la suite d’un signalement fait par un réseau social indiquant qu’un utilisateur se servait de sa plateforme pour envoyer des fichiers contenant de la pornographie juvénile.

Une perquisition a été effectuée à la résidence de Jimmy Binette. Sur place, du matériel informatique a été saisi. L’analyse a permis aux policiers de mettre la main sur 26 fichiers de pornographie juvénile.

Me Tremblay a spécifié au juge Bertrand St-Arnaud que la gravité des images se trouvait dans le haut de l’échelle.

Devant la preuve et à la suite du plaidoyer de culpabilité, les juristes ont présenté une suggestion commune au juge. Celui-ci l’a accepté. Par conséquent, Jimmy Binette a été condamné à 9 mois de détention en plus de devoir respecter une panoplie de condition lors de sa libération.

À sa sortie de l’établissement de détention, celui qui est sans antécédent judiciaire a l’interdiction de la Cour de se trouver dans un parc public ou une zone publique où l’on peut se baigner s’il y a des personnes âgées de moins de seize ans ou s’il est raisonnable de s’attendre à ce qu’il y en ait, une garderie, un terrain d’école, un terrain de jeu ou un centre communautaire. De chercher, d’accepter ou de garder un emploi, rémunéré ou non, ou un travail bénévole qui le placerait en relation de confiance ou d’autorité vis-à-vis de personnes âgées de moins de seize ans. D’avoir des contacts, notamment communiquer par quelque moyen que ce soit, avec une personne âgée de moins de seize ans, à moins de le faire sous la supervision d’une personne que le tribunal estime convenir en l’occurrence et d’utiliser Internet ou tout autre réseau numérique, à moins de le faire en conformité avec les conditions imposées par le tribunal.

Jimmy Binette voit également son nom être inscrit au Registre des délinquants sexuels pour les 10 prochaines années.

Steve Sauvé

Journaliste

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