Le psychoéducateur Normand Lefebvre a été condamné à une peine de deux ans de détention pour des accusations à caractère sexuel le jeudi 29 octobre au palais de justice de Valleyfield.
En plus de la période d’incarcération, le juge Bertrand St-Arnaud a imposé au résident du Haut-Saint-Laurent une période de probation de 3 ans, une interdiction de posséder des armes ainsi qu’une interdiction de se trouver dans un parc public ou une zone publique où l’on peut se baigner s’il y a des personnes âgées de moins de quatorze ans ou s’il est raisonnable de s’attendre à ce qu’il y en ait, une garderie, un terrain d’école, un terrain de jeu ou un centre communautaire. De chercher, d’accepter ou de garder un emploi, rémunéré ou non, ou un travail bénévole qui le placerait en relation de confiance ou d’autorité vis-à-vis de personnes âgées de moins de quatorze ans et d’utiliser un ordinateur dans le but de communiquer avec une personne âgée de moins de quatorze ans.
Puisque Normand Lefebvre est détenu depuis déjà 8 mois, ce temps est déduit de sa sentence. Par conséquent, la sentence de l’homme de 57 ans est diminuée de 12 mois puisque le temps de détention préventive est compté à raison d’une journée et demie par jour purgé.
Les faits reprochés à celui qui a reconnu sa culpabilité sont graves. Il est question d’exploitation sexuelle selon la description de l’article 153 du Code criminel. Normand Lefebvre a touché et incité à toucher un adolescent qui était son patient.
Celui qui a confié sa défense à Me Martin Pilote voit également son nom être inscrit au Registre des délinquants sexuels à perpétuité. Le Directeur des poursuites criminelles et pénales était représenté dans cette cause par Me Kim Émond.
