(Écrit avec la collaboration d’Alice Gagnon)
Jean-Claude Noël a été reconnu coupable, le mercredi 17 novembre, de possession de pornographie juvénile, de production de pornographie juvénile et d’avoir conclu une entente dans le but de perpétrer une infraction à caractère sexuel avec un enfant de moins de 16 ans.
Jean-Claude Noël, qui se décrit lui-même comme étant un pédophile fortement attiré par les garçons âgés de 11 ans à 14 ans, était de retour au palais de justice de Valleyfield. Cependant, sa comparution s’est déroulée par vidéo puisqu’il est détenu depuis son arrestation survenue en juin 2020.
Dans la lecture de son jugement, la juge Marie-Chantal Doucet a acquitté l’accusé sur deux des cinq chefs d’accusation auxquels il faisait face. Tout au long de la lecture, Jean-Claude Noël est resté calme et souriant. Il s’est contenté de faire quelques signes de la tête occasionnellement.
Récapitulatif des faits
C’est à la suite du signalement de son compte Facebook par des internautes que la Sûreté du Québec s’est intéressée à Jean-Claude Noël. À l’époque, celui qui a des antécédents en semblable matière depuis 1983 publiait beaucoup de contenus de nature suggestive. Des enfants vêtus de simple couche ou encore des écrits sur ses préférences sexuelles.
Sans le savoir, l’accusé s’est mis à discuter avec un enquêteur de l’Équipe d’enquêtes sur l’exploitation sexuelle des enfants sur Internet de la Sûreté du Québec. À la suite de quelques échanges, qui se sont déroulés par messages textes, une rencontre a été organisée à la demande de l’accusé, afin de rencontrer un enfant de 8 ans dans un motel de Châteauguay. Son arrestation a eu lieu dans le stationnement du motel.
Les représentations sur la peine auront lieu le lundi 6 décembre en salle 2 du palais de justice de Valleyfield à 9 h 30. Les juristes dans ce dossier sont Me Marianne Carrier en défense et Me Marianne Tremblay pour le Directeur des poursuites criminelles et pénales.
Notons finalement que Jean-Claude Noël est incarcéré depuis le mois de juin 2020. Par conséquent, puisque sa détention préventive est comptée en raison d’un jour et demi pour chaque jour de détention, plus de 27 mois seront soustraits de la sentence que prononcera la juge.