Moins d’un mois après avoir reçu une sentence à domicile, l’agresseur sexuel Philippe Lamontagne s’est retrouvé de nouveau devant la Cour à la suite d’un bris de sa détention.
Le 9 juin dernier, Philippe Lamontagne a été condamné par le juge Bertrand St-Arnaud à une peine de 20 mois à purger à son domicile. Dans les conditions imposées au résident de Beauharnois, il a l’obligation de répondre aux appels téléphoniques qui sont faits dans le but de s’assurer qu’il reste à son domicile. Cependant, le 29 juin dernier, Philippe Lamontagne n’a pas répondu à deux appels. Le premier effectué à 20 h 24 et le second à 20 h 44 sont restés sans réponse. Devant la situation, un mandat d’arrestation a été émis.
Devant le juge Richard Marleau le mercredi 5 juillet, Philippe Lamontagne a expliqué que sa fille avait débranché le téléphone résidentiel afin de brancher un appareil électronique. Que par conséquent, le téléphone n’avait jamais sonné.
« Si Loto-Québec vous dit que si, vous répondez à tous les appels que vous gagnez 1 M$, je suis convaincu que vous vous assureriez que le téléphone est branché. Ce genre d’excuses ne fonctionnent pas. Je vais donc ajouter le temps du 29 juin au 5 juillet à votre détention. »
Il n’est pas exclu que Philippe Lamontagne prenne le chemin du centre de détention advenant un autre bris. Rappelons que la sentence imposée fait suite à sa culpabilité pour une agression sexuelle qui s’est déroulée en octobre 2019 alors qu’il était avec une dame sur son bateau à la marina de Beauharnois et pour avoir à 3 reprises rendues accessibles des photos de relation intime.