« Je n’ai pas d’éducation. On ne m’a pas appris à ne pas faire cela. Moi aussi j’ai été abusé quand j’avais 9 ans. » Ces propos sont ceux tenus par Gérald Desjardins, le lundi 8 janvier, au palais de justice de Valleyfield après que le multirécidiviste a reconnu sa culpabilité à des accusations de multiples attouchements sexuels sur une personne mineure.
Selon les propos tenus, Gérald Desjardins prendra le chemin d’un pénitencier lors de sa prochaine comparution. (Photothèque)
« Je n’ai pas d’éducation. On ne m’a pas appris à ne pas faire cela. Moi aussi j’ai été abusé quand j’avais 9 ans. » Ces propos sont ceux tenus par Gérald Desjardins, le lundi 8 janvier, au palais de justice de Valleyfield après que le multirécidiviste a reconnu sa culpabilité à des accusations de multiples attouchements sexuels sur une personne mineure.
Desjardins n’en est pas à ses premiers déboires avec la justice pour ses comportements en matière sexuel. Son dossier comprend des antécédents en 1982, 1992 2006 et 2007. Il était alors question de condamnations pour des chefs d’attentat à la pudeur, grossière indécence, contacts sexuels et exploitation sexuelle. Son nom figure également au Registre des délinquants sexuels.
Cette fois, les faits pour lesquels l’homme qui est âgé de 71 ans ce sont déroulé de 2000 à 2002 à Salaberry-de-Valleyfield. À ce moment, il a laissé aller ses bas instincts sur un garçon de son entourage. Il est question de contact sexuel allant de la masturbation à la fellation.
La comparution qui s’est déroulée devant le juge Bertrand St-Arnaud ne s’est pas conclue par le prononcé d’une sentence. Les juristes impliqués dans le dossier ont demandé au juge que la sentence soit prononcée le vendredi 23 février prochain. Selon les propos tenus en salle d’audience, une suggestion commune sera présentée au juge à ce moment.