Georges Nantais a été condamné, le mardi 4 février, à une peine de 4 ans d’emprisonnement.
La juge Marie-Chantal Doucet a entériné au palais de justice de Valleyfield, la suggestion commune présentée par Me Cynthia Beaumier, en défense et Me Mylène Brown, pour le Directeur des poursuites criminelles et pénales dans les dossiers de Georges Nantais.
Selon la preuve, le résident de Salaberry-de-Valleyfield s’est livré entre 2013 et 2017, à de multiples agressions sexuelles sur une personne lourdement handicapée. L’homme de 54 ans a profité du fait que sa victime était dans l’incapacité de se mouvoir.
Georges Nantais n’en est pas à ses premières frasques en lien avec des accusations à connotation sexuelle. En 2007, il a été reconnu coupable et condamné à 3 ans et 9 mois de détention pour une série de crimes de nature sexuelle en lien avec un enfant en bas âge.
En plus de se voir prendre le chemin d’un pénitencier, la juge Doucet a imposé une série de conditions au délinquant. Ainsi, Georges Nantais voit son nom être inscrit au Registre des délinquants sexuels à perpétuité. De plus, lors de sa libération, il lui sera formellement interdit d’avoir en sa possession des armes à feu, arbalètes, armes prohibées, armes à autorisation restreinte, dispositifs prohibés, munitions, munitions prohibées et substances explosives. Il doit également soumettre un échantillon de son ADN pour des analyses.
Finalement, la juge Doucet a suggéré fortement que dès son admissibilité, que Georges Nantais se soumettre à une thérapie fermée en matière de délinquance sexuelle.