Assumer les erreurs du passé, c’est ce qu’a décidé Amélie Vaillancourt le lundi 15 mai au palais de justice de Valleyfield avant de prendre le chemin du centre de détention pour les prochains 18 mois.
Au moment des délits, Amélie Vaillancourt avait de sérieux problèmes de consommation. Elle est désormais sobre depuis 7 mois. (Photo: Facebook)
Le juge Joey Dubois a entériné la suggestion commune des juristes impliqués dans le dossier (Me Martin Pilotte en défense et Me Camille Taillefer pour le Directeur des poursuites criminelles et pénales). Les crimes commis par Amélie Vaillancourt sont graves. La jeune dame de 24 ans a reconnu avoir participé à un vol totalisant des pertes de 48 961 $. Parmi les items volés, il est question d’une montre Rolex d’une valeur de 32 000 $ et d’une bague Versace de 3300 $. En plus de ce délit, Amélie Vaillancourt a commis un vol qualifié dans un dépanneur.
Avant de prononcer la sentence, un rapport présentenciel a été confectionné. La collaboration positive de l’accusée à la confection du rapport a d’ailleurs été mentionnée. Il faut comprendre qu’Amélie Vaillancourt a repris sa vie en main depuis son arrestation et qu’elle a cessé de consommer.
« Le rapport démontre qu’elle est sobre depuis 7 mois. Qu’elle a trouvé un emploi dans lequel elle est grandement appréciée. Ses relations familiales se sont améliorées et elle a un suivi en santé mentale. Elle reconnait les crimes commis et assume ses gestes », explique à la Cour Me Martin Pilotte avant le prononcé de la sentence.
Amélie Vaillancourt a procédé à la lecture d’une lettre d’excuse. Elle assure avoir des regrets et qu’elle doit assumer les gestes posés.
La sentence prononcée par le juge Dubois est de 18 mois de détention ainsi qu’elle période de 3 ans de probation. Amélie Vaillancourt a également l’interdiction à perpétuité d’être en possession d’armes à feu, arbalètes, armes prohibées, armes à autorisation restreinte, dispositifs prohibés, munitions, munitions prohibées et substances explosives.
