Une multitude de chefs d’accusation ont été déposés à l’endroit de Nadi Roy et Sébastien Roy-Pruneau en lien avec des accusations à connotation sexuelle impliquant des mineurs les 8 et 9 mars au palais de justice de Valleyfield.
Nadi Roy et Sébastien Roy-Pruneau font face au total à près de 15 chefs d’accusation en lien avec des crimes à caractère sexuel. Ayant tous deux comparu le mercredi 8 mars au palais de justice de Valleyfield, ils ont vu de nouvelles accusations être déposées le 9 mars devant le juge Joey Dubois.
Les faits reprochés à Nadi Roy, 34 ans, se seraient déroulés à Salaberry-de-Valleyfield entre le 1er septembre 2022 et le 20 février 2023. Elle est accusée d’avoir produit de la pornographie juvénile, d’avoir transmis de la pornographie juvénile, d’avoir possédé de la pornographie juvénile, d’avoir amené un enfant de 12 ans à commettre des actes sexuels, d’avoir communiqué par un moyen de télécommunication avec une personne âgée de moins de 16 ans en vue de faciliter la perpétration à son égard d’une infraction de nature sexuelle, d’avoir à des fins d’ordre sexuel, invité, engagé ou incité un enfant de moins de 16 ans, à la toucher.
Parmi les accusations, Nadi Roy est accusée d’avoir amené un enfant de 12 ans à commettre des actes sexuels. (Photo Facebook)
Pour ce qui est de Sébastien Roy-Pruneau, 36 ans, les faits se seraient déroulés à Salaberry-de-Valleyfield et Varenne. Il lui est reproché d’avoir utilisé internet alors qu’il lui était interdit par le tribunal. D’avoir été en possession de pornographie juvénile, d’avoir produit de la pornographie juvénile, d’avoir transmis de la pornographie juvénile, d’avoir touché à des fins d’ordre sexuel une partie du corps d’un enfant de moins de 16 ans et d’avoir incité la même victime à le toucher.
Multirécidiviste
Le parcours criminel de Sébastien Roy-Pruneau compte des accusations similaires qui avaient été déposées face à lui en 2019. À l’époque, il a fait face à la justice pour possession et distribution de pornographie juvénile. Il avait comparu au palais de justice de Sorel-Tracy à la suite de son arrestation par les enquêteurs spécialisés en matière d’exploitation sexuelle des enfants sur Internet de la Sûreté du Québec.
