Le juge Bertrand St-Arnaud a condamné, le lundi 5 février, au palais de justice de Valleyfield, Geneviève Laplante, 42 ans à verser une amende de 1500 $, à réaliser 200 heures de travaux communautaires ainsi qu’à une probation de deux ans.
Geneviève Laplante, s’est reconnue coupable, de production de fausses preuves vaccinales des suites d’une enquête du Commissaire à la lutte contre la corruption. (Photo: Facebook)
Au moment des faits qui lui étaient reprochés, la résidente d’Ormstown occupait un poste d’adjointe administrative au Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Montérégie-Ouest, Geneviève Laplante, qui a reconnu sa culpabilité, a profité de sa fonction professionnelle pour faire la production de fausses preuves vaccinales.
C’est à la suite d’une enquête du Commissaire à la lutte contre la corruption que l’infraction commise entre janvier et février 2022 a été découverte. Rappelons par la même occasion que le Commissaire à la lutte contre la corruption est un corps de police spécialisé dont la mission est d’assurer, pour l’État, la coordination des actions de prévention et de lutte contre la corruption dans le secteur public. Pour ce faire, il dirige et coordonne les équipes d’enquête et de vérification désignées par le gouvernement qui forment l’Unité permanente anticorruption.
Notons finalement que Mathieu Galarneau, porte-parole, Unité permanente anticorruption indique que l’accusée ne travaille plus pour le CISSSMO en raison de ses agissements.