Condamné à 15 mois de prison aujourd’hui, Jimmy Hilton sera libre dans les prochains jours | VIVA MÉDIA Skip to main content

Membre de la célèbre famille de boxeur, Jimmy Hilton a été condamné à une peine de 15 mois de détention ainsi qu’à plusieurs conditions le mercredi 9 décembre au palais de justice de Valleyfield. Malgré la sentence, il sera libre dans les prochains jours puisqu’il a pratiquement 14 mois de détention préventive de purgés.

Jimmy Hilton.  (Photothèque)

C’est via une vidéo comparution que Jimmy Hilton a entendu le juge Bertrand St-Arnaud entériner la suggestion commune des juristes impliqués dans le dossier. Me Janie Ferland-Frigon, pour le Directeur des poursuites criminelles et pénales et Me Clément Monterosso en défense ont présenté une suggestion commune de 15 mois de détention assortie à une période de probation de trois ans avec des suivis.

Deux victimes

Il était reproché à l’ancien propriétaire du club de boxe de Beauharnois de s’être livré à des voies de fait sur deux dames. Également, peu de temps après son arrestation, le Tribunal avait accepté que Jimmy Hilton intègre une maison de thérapie en raison de ses problèmes de dépendance. Or, il a profité d’une visite à l’hôpital pour prendre la poudre d’escampette une semaine après son admission à la maison de réhabilitation.

« Je ne sais pas comment vous dire cela M. Hilton, mais je vous souhaite de vous reprendre en main, dit le juge avant le prononcé de la sentence. Vous êtes rendu à 49 ans. Si jamais vous vous représentez à la Cour pour une autre infraction, il y a de fortes chances que preniez le chemin du pénitencier. »

Libéré sous peu

Fait à signaler, bien qu’il ait été condamné à 15 mois de détention, Jimmy Hilton sera de retour dans la société dans les prochaines semaines. Comme le temps passé en détention préventive compte pour une journée et demie par jour de détention, il ne reste qu’à Jimmy Hilton 38 jours avant sa libération.
Cependant, il devra tout de même respecter une période de détention de trois ans avec des suivis, respecter les directives de son agent de probation pour une thérapie en lien avec son problème de consommation et de violence et il a l’interdiction formelle de consommer de l’alcool et des drogues sans prescription. De plus, il a l’interdiction formelle de contacter de quelque façon que ce soit les deux victimes dans ces présents dossiers.

Steve Sauvé

Journaliste

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