Comparution de Marco Legault | VIVA MÉDIA Skip to main content

C’est sous les regards de nombreux curieux ainsi que de celui de plusieurs journalistes présents que l’auteur d’une prise d’otage qui s’est déroulée à Salaberry-de-Valleyfield le vendredi 8 mars a été amené dans le box des accusés de la salle 1 du palais de justice de Valleyfield.

Marco Legault, 56 ans, a comparu brièvement devant la juge Marie-Chantal Doucet le lundi 11 mars. L’homme qui a semblé émotif a confié sa défense à Me Louis-Philippe Mercier.

Les accusations à l’endroit de l’homme qui en 1999 a été condamné à une peine de 9 ans de pénitencier pour des vols qualifiés sont graves. Au total, Marco Legault fait face à 11 chefs d’accusation. Il est question de séquestration, menaces de mort et possession d’une arme dans un dessein dangereux. D’ailleurs, un des chefs d’accusation déposés, fait état que Marco Legault était en possession d’une arbalète alors qu’il lui est formellement interdit de posséder une arme.

Un motif particulier

Selon des informations obtenues par VIVA média, mais qui ne sont pas corroborés par la couronne et la Sûreté du Québec, Marco Legault aurait agi de la sorte afin que son geste lui apporte une certaine notoriété. L’homme aurait possiblement écrit un livre et il semblerait que les actes dont il est accusé seraient en lien avec la visibilité qu’il recherchait au moment où il a commis son délit.

Toujours lors de la comparution, l’avocat de Marco Legault a demandé à la juge d’ordonner que son client puisse obtenir sa médication. Toutefois, lorsque questionné à ce sujet par les médias présents, Me Mercier a refusé de spécifier s’il était question de médicaments pour un problème physique ou mental.

Sur la page Facebook de Desjardins (Caisse de Salaberry-de-Valleyfield), un message a été publié dès le lendemain de l’événement. « Hier, nous avons vécu une situation de crise. Vers 17h, une prise d’otage a eu lieu au siège social situé au 120, rue Alexandre. Un individu a retenu des employés contre leur gré. Après plusieurs heures d’inquiétude, la situation a connu un dénouement heureux. Nos employés ont été libérés sains et saufs au plus grand soulagement de tous. Une aide psychologique a été offerte aux employés et aux familles des victimes. La caisse souhaite remercier les différents corps policiers impliqués ainsi que les autres intervenants sur place qui ont géré avec professionnalisme cette situation. »

La cause revient devant la Cour le jeudi 14 mars.

Steve Sauvé

Journaliste

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