Avec ses 43 pages d’antécédents judiciaires, elle revient à la Cour pour une autre offense | VIVA MÉDIA Skip to main content

Nina Johannesen, cette femme qui dispose de 43 pages d’antécédents judiciaires était de retour devant le juge Bertrand St-Arnaud, le jeudi 3 octobre. Cette fois, le magistrat lui a même dit qu’il souhaitait ne plus la voir.

Nina Johannesen est une habituée du palais de justice de Valleyfield. (Photothèque)

Nina Johannesen est une habituée du palais de justice. Son avocat à souligné à la Cour que dans les corridors de l’établissement, que sa cliente était vue comme une régulière. Cette fois, l’accusée a pris une tournure particulière pour se faire arrêter.

Le 28 septembre dernier, Nina Johannesen s’est enivrée avec son copain. Toutefois, pour une raison inconnue, une dispute a éclaté et les policiers ont été dans l’obligation d’intervenir à la suite d’un appel à la centrale 9-1-1. À l’arrivée des agents, l’homme présentait des blessures au niveau du visage. « Lorsque les policiers ont arrêté Mme Johanneses, elle a dit : j’aurais dû le tuer à la place. Elle a proféré des menaces de mort aux policiers », explique Me Marie-Ève Côté, procureure pour le Directeur des poursuites criminelles et pénales.

Me Côté a insisté sur le fait que Nina Johannesen accumulait les peines de détention et qu’il fallait envoyer un message clair.

Le juge Bertrand St-Arnaud s’est accordé un moment de réflexion avant de rendre sa décision. La poursuite demandait une peine de 30 jours de détention et une période de probation de 12 mois avec suivis alors qu’en défense, Me Guy Lalonde proposait une peine de 10 jours de détention.

Le magistrat a finalement opté pour une peine de détention de 15 jours, à laquelle seront soustraits les 9 jours passés en détention préventive. « Je ne veux plus vous voir pendant un an, indique le juge St-Arnaud à l’accusé. Là est ce que vous comprenez lorsque je vous dis de rester tranquille. Après votre détention, vous devrez respecter une période de probation d’une année avec des suivis et vous ne pouvez plus communiquer avec la victime de l’agression à moins que celui-ci soit d’accord. »

Steve Sauvé

Journaliste

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