Des accusations de fraudes, d’introduction par effraction, de complot, de vol et de bris d’engagement ont été déposées envers Marie-Ève Caron, le jeudi 14 novembre au palais de justice de Valleyfield.
Connue du milieu judiciaire comme en témoignent ses nombreux antécédents judiciaires, Marie-Ève Caron a comparu par vidéo-comparution devant la juge Marie-Chantal Doucet, puisqu’elle était détenue au poste de police de la MRC de Beauharnois-Salaberry.
La couronne s’est opposée à la remise en liberté de l’accusée qui est âgée de 28 ans. Son avocat, Me Jean-François Benoit a indiqué à la juge Doucet que sa cliente enregistrait un plaidoyer de non-culpabilité sur le premier chef d’accusation et qu’il souhaitait réserver ses options pour ce qui est des autres accusations. L’enquête pour remise en liberté a été fixée au vendredi 15 novembre.
Des interdictions de communication ont également été imposées à Marie-Ève Caron. La juge Marie-Chantal Doucet lui a formellement interdit d’entrer en communication avec la victime dans le dossier de fraude ainsi qu’avec son conjoint, Nelson Carey.
Ce dernier est actuellement détenu à la suite d’un vol qualifié commis dans le commerce où était employée Marie-Ève Caron.