Alain Caza accusé du meurtre de sa fille | VIVA MÉDIA Skip to main content

C’est par visioconférence qu’a comparu Alain Caza, le jeudi 16 mai 2024, au palais de justice de Valleyfield. L’homme, âgé de 60 ans, fait face à une accusation de meurtre au deuxième degré pour le meurtre d’Amanda Caza, âgée de 34 ans.

Capture d’écran Facebook

Calme, mais quelque peu confus vers la fin de sa brève comparution devant la juge Mylène Grégoire, l’accusé s’est contenté de répondre par l’affirmative à deux questions, soit une relative à son identité et l’autre à savoir s’il comprenait le français.

L’avocat de la défense, Me Justin Chenel a mentionné à la juge que son client plaidait non-coupable à l’accusation de meurtre au deuxième degré. Le dossier de Caza a été reporté, à sa demande, au 24 mai prochain, pour l’enquête préliminaire pro forma. Me Chenel a demandé que la présence de son client soit en visioconférence.

Rappelons que c’est le 15 mai à 10h30, que les policiers de la MRC du Haut-Saint-Laurent se sont présentés à une résidence de la rue Cairns à Ormstown, répondant ainsi à un appel concernant une altercation entre deux personnes. À leur arrivée, ils ont découvert le corps inanimé d’Amanda Caza.

Les policiers ont procédé à l’arrestation d’Alain Caza, père de la victime. Ce dernier a été conduit au centre hospitalier pour des blessures mineures.

Ce drame a causé une onde de choc dans la petite municipalité de moins de 5000 habitants. Inévitablement, nombreux sont ceux qui connaissaient la victime, notamment parce qu’elle travaillait dans un restaurant emblématique de la région, mais également parce qu’elle avait une personnalité qui invitait aux contacts humains.

Les témoignages concernant la relation entre Amanda et son père sont mitigés. Si la majorité des gens mentionnent que la jeune femme entretenait une relation privilégiée avec son père, qu’ils étaient très proches l’un de l’autre, quelques personnes émettent un bémol en soulignant que c’était plutôt le contraire. Chose certaine, tous s’entendent pour dire que ce drame est d’une tristesse infinie, tant par la nature du crime reproché à Caza, que par le fait qu’une fillette est désormais orpheline de mère.

Mélanie Calvé

Journaliste

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