La juge Marie-Chantal Doucet a imposé une peine de 10 mois de détention assortie de plusieurs conditions à Jean-Pierre Halley pour des accusations en lien avec des contacts sexuels et une agression sexuelle.
Les gestes reprochés pour lesquels l’homme de 68 ans a reconnu sa culpabilité se sont déroulés à Saint-Anicet entre le 1er octobre 2016 et le 31 janvier 2018. Sur la dénonciation, il est possible d’apprendre que Jean-Pierre Halley a, à des fins d’ordre sexuel, touché une partie du corps d’un enfant âgé de moins de 16 ans, a à des fins d’ordre sexuel, invité, engagé ou incité un enfant de moins de 16 ans, à le toucher et a agressé sexuellement un enfant de moins de 16 ans.
Avant l’imposition de la peine, le résident d’Huntingdon a dit regretter les gestes qu’il a commis. « J’ai des remords, dit-il. Ça n’aurait jamais dû arriver. J’ai de la difficulté à dormir depuis que j’ai fait cela. »
Le tribunal a exigé la confection d’un rapport présentenciel afin d’avoir un portrait détaillé du délinquant sexuel. Il a été révélé à la Cour que ce dernier démontre un problème de consommation d’alcool.
Les juristes impliqués dans le dossier, Me Marie-Christine Latour en défense et Me Kim Émond pour le Directeur des poursuites criminelles et pénales, ont présenté une suggestion commune. Par conséquent, Jean-Pierre Halley a été condamné à une peine de 10 mois de détention. À sa sortie, il devra respecter une période de probation de 3 ans et s’inscrire à une thérapie au Centre d’intervention pour les délinquants sexuels.
Également, Jean-Pierre Halley voit son nom être inscrit au Registre des délinquants sexuels à perpétuité et ne peut posséder une arme pour les 10 prochaines années. Finalement, il lui est maintenant interdit de se trouver dans un parc public ou une zone publique où l’on peut se baigner s’il y a des personnes âgées de moins de quatorze ans ou s’il est raisonnable de s’attendre à ce qu’il y en ait, une garderie, un terrain d’école, un terrain de jeu ou un centre communautaire, de chercher, d’accepter ou de garder un emploi, rémunéré ou non ou un travail bénévole qui le placerait en relation de confiance ou d’autorité vis-à-vis de personnes âgées de moins de quatorze ans.
