4 ans de prison pour le délinquant sexuel André Moniqui | VIVA MÉDIA Skip to main content

« Est-ce que je peux avoir une deuxième chance ou faire de la prison chez nous », telles furent les paroles d’André Moniqui, un homme de 80 ans de Salaberry-de-Valleyfield, qui a reconnu sa culpabilité à des accusations de contacts sexuels

André Moniqui a été condamné à purger 4 ans de détention le jeudi 15 février au palais de justice de Valleyfield. (Photo: Facebook)

André Moniqui a été condamné par le juge Joey Dubois, le jeudi 15 février a une peine de 4 ans de détention pour des crimes qui donnent froid dans le dos. À environ 50 reprises, Moniqui a laissé place à ses bas instincts sur une fillette. Les faits reprochés à Moniqui sont graves. Il est allé jusqu’à demandé à sa victime s’il pouvait la pénétrer.

Bien connu pour avoir été famille d’accueil dans la région de Salaberry-de-Valleyfield pendant de nombreuses années, André Moniqui a minimalisé la gravité de ses gestes auprès des intervenants qui ont eu la tâche de dresser son profil. « Dans le rapport, vous avez dit que la victime appréciait ce que vous lui faisiez subir », confirme le juge Dubois lors du prononcé de la sentence.

L’avocat d’André Moniqui a tenté de convaincre le juge de condamner celui-ci à une peine à purger dans la collectivité. Or, cette possibilité, qui n’aurait pas respecté la peine minimale prévue par le Code criminel du Canada a été rapidement écartée par le juge.

Ainsi, André Moniqui a été condamné à une peine de 4 ans de détention, pendant laquelle il lui est interdit de communiquer avec sa victime, à fournir un échantillon de son ADN via la détention dans un délai de 60 jours et à sa libération, il ne pourra se trouver dans un parc public ou une zone publique où l’on peut se baigner s’il y a des personnes âgées de moins de seize ans ou s’il est raisonnable de s’attendre à ce qu’il y en ait, une garderie, un terrain d’école, un terrain de jeu ou un centre communautaire, de chercher, d’accepter ou de garder un emploi, rémunéré ou non ou un travail bénévole qui le placerait en relation de confiance ou d’autorité vis-à-vis de personnes âgées de moins de seize ans et d’avoir des contacts de quelque moyen que ce soit, avec une personne âgée de moins de seize ans, à moins de le faire sous la supervision d’une personne que le tribunal estime convenir en l’occurrence.

Finalement, André Moniqui voit désormais son nom figurer au Registre des délinquants sexuels, et ce, pour une période de 20 ans.

Steve Sauvé

Journaliste

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