Arrêté en possession d’une importante quantité de drogues dures, Steve Morin, 38 ans, a été condamné à une peine de 36 mois de détention par le juge Bertrand St-Arnaud, le mercredi 1er juin au palais de justice de Valleyfield.
Lors de la procédure judiciaire, que Steve Morin a assisté par visiocomparution, les procureurs dans le dossier, Me Diane Chartier en défense et Me Maxime Séguin-Durand pour le Directeur des poursuites criminelles et pénales, ont présenté au juge une suggestion commune de 36 mois de détention ainsi qu’une période de probation de 2 ans.
Steve Morin n’est pas un individu judiciarisé. D’ailleurs, le rapport présentenciel, confectionné afin de dresser son portrait est très positif. Le juge St-Arnaud a tenu à souligner qu’il ne se souvenait pas d’avoir vu un rapport présentenciel aussi positif que celui de Steve Morin et que, selon le rapport, que les probabilités de récidive sont minces.
Cumule de mauvaises décisions
Plusieurs choses peuvent amener un individu à commettre des crimes. Dans le cas de Morin, c’est une série de mauvaises décisions. L’homme qui venait de se divorcer et de faire faillite a commencé à faire usage de drogues. Rapidement, il s’est retrouvé à être un membre très actif dans un réseau de vente de stupéfiants. Lors de son arrestation en juin 2021, il était en possession de 133 grammes de cocaïne, 61 grammes de crack, 202 comprimés de méthamphétamine, une quantité importante de cannabis et de résine de cannabis ainsi que de 4475 $. Notons que pendant l’enquête, Steve Morin a effectué 4 transactions avec des agents d’infiltration.
Précisons finalement qu’en raison de sa détention préventive, qui est calculée à raison d’une journée et demie par jour purgé, que 18 mois de détention sont soustraits de la condamnation.
